• La petite Ruelle

    Je finissais toujours tard et donc quand je rentrais chez moi, il faisait déjà nuit. Mon domicile n’est pas loin de mon lieu de travail donc je faisais le trajet à pied comme tous les soirs et comme tous les matins, je m’appelle Benoit. Comme à chaque fois, je passais par une petite ruelle, qui était un petit chemin entre de grandes maisons et passait derrière un bar. Cette ruelle était souvent humide et très sale mais elle m’évitait le brouhaha de la grande route et j’appréciais ce calme. Il n’y avait pas de lampadaire pour éclairer cette longue ruelle, la seule lumière provenait d’une petite ampoule proche de la porte arrière du bar et elle suffisait à éclairer tout le long. Dans cette ruelle vivait un sans-abri du nom de Jeff, j’avais fini par sympathiser avec lui. Le matin je lui ramenais un gobelet rempli de café chaud et le soir je lui donnais toujours deux pièces pour l’aider. Il n’avait pas eu de chance malgré sa gentillesse incroyable, un jour il avait gardé pendant une semaine l’argent que je lui donnais tous les soirs afin de me payer un chapeau pour mon anniversaire. Il m’arrivait de m’arrêter pour discuter avec lui, malgré son apparence primitive il était très intelligent et malgré mes nombreuses demandes il avait refusé de vivre dans mon appart ne voulant pas abuser de ma bonté. Un soir tandis que je partais du travail, je voulus comme à mon habitude emprunté la petite ruelle mais arrivé à l’entrée de celle-ci je m’arrêtai hésitant. L’ampoule n’était pas allumée plongeant ainsi la ruelle dans le noir presque complet, je ne savais pas trop si je devais quand même emprunter la ruelle ou prendre la route principale. Finalement je me décidais à prendre mon chemin habituel, je dus avancer à tâtons pour ne pas me cogner dans les murs, poteaux ou tomber sur les sacs poubelle qui trainaient. J’arrivai là où Jeff dormait mais ce soir il n’était pas là, je supposais qu’il était parti dormir dans un endroit plus éclairé pour ce soir. Je réussis finalement à sortir de la ruelle et à rentrer chez moi. Le lendemain matin, Jeff n’était toujours pas revenu mais je pus distinguer à la lumière du jour que l’ampoule avait grillé, je priai pour qu’au soir elle soit changée mais ce ne fut pas le cas et je dus de nouveau passait dans le noir toujours sans la présence de Jeff. Trois jours plus tard l’ampoule n’avait pas été changer, je me décidai donc à entrer dans le bar et à en parler au gérant des lieux :
    « Bonjour monsieur, je sais pas si vous le saviez mais l’ampoule à l’arrière à griller ce serait bien de la changer.
    -La changer ?! Pour quoi faire ? Elle servait à rien de toute façon…. »
    Malheureusement je ne pouvais pas l’obliger à changer son ampoule donc je ne dis rien de plus là-dessus mais demandai quand même :
    « Savez-vous ou est partit le sans-abri qui vivait dans la ruelle à l’arrière ?
    -Le clochard ? Ouais il est mort il y a quelques jours, apparemment il aurait fait un arrêt cardiaque, son corps a été emmené à l’hôpital. »
    Le gérant avait dit cela sans aucune sensation mais lorsque j’entendis cela je me sentis mal, j’avais l’impression que je venais de perdre un ami. Le lendemain matin je repris la ruelle, attristé et y déposai malgré son absence un café ainsi que la somme qu’aurait dû recevoir Jeff ces derniers jours sur un carton près de l’endroit où il dormait. Lorsque je revins au soir, je remarquai que l’ampoule avait été changée, le gérant du bar fumait justement sa cigarette à coté de celle-ci :
    « Merci d’avoir quand même changé l’ampoule
    -Merci ? Ce n’est pas moi qui l’ai fait, je croyais que c’était vous
    -Ce n’est pas moi non plus »
    Intriguait par cela j’observai le carton où j’avais déposé mes dons en la mémoire de Jeff, le café avait été bu et l’argent avait été pris mais un mot avait été placé,  quelqu’un y avait écrit :
    « Merci pour le café, concernant l’argent j’ai eu juste assez pour acheter une ampoule afin de la remplacer. »
    Je rentrais chez moi intrigué par ce mystère mais content de voir ma ruelle préférée dans son état habituel.

     

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  • Un couple de rêve

     

    « Ça serait bien que tu me la présente quand même, ça fait trois semaines que tu sors avec
    -Oui je sais tu la verras ne t’en fait pas
    -J’espère ! J’ai bien ce droit en tant que ton amie »
    Sandra, mon amie d’enfance, m’embêtait encore pour voir ma récente copine. En effet je sortais avec une sympathique fille du nom de Laurie. Cette dernière était une grande rousse bien jolie au teint de peau bronzée, je l’avais rencontré dans la rue et depuis on avait fait connaissance avant de sortir ensemble.  Alors que nous quittions le lycée pour rentrer chez nous à pied, Sandra continua sur sa lancée :
    « Alors t’organise quand la rencontre que je la vois ta copine, mon cher Matthieu ? »
    Essoufflé je finis par répondre :
    « Ce soir j’ai rendez-vous avec elle au restaurant Rose Dorée, tu n’auras qu’à passé discrètement et tu la verras.
    -Le rendez-vous est pris ! À ce soir alors ! »
    Elle me quitta pour rentrer de son coté, satisfaite de ma réponse. Je finis par rentrer chez moi, je saluai mes parents avant de passer à la salle de bain. Après plus d’une heure de soin je sortis de la salle de bain et partis me mettre une belle tenue pour la soirée à venir. Lorsque je passai dans le salon, ce fut au tour de ma mère de demander :
    « Ce serait bien que tu nous la présente ta copine
    -J’attends que cela devienne plus sérieux maman »
    Qu’avait-t-il tous à vouloir absolument rencontrer ma copine ? Je partis vers dix-huit trente afin d’arrivée à dix-heures au restaurant. J’attendis devant que ma copine arrivât et elle ne tarda pas. Elle m’embrassa tendrement et nous rentrons dans le restaurant. Ce soir elle était vêtue d’une belle robe rouge qui la mettait en valeur. Nous discutions rapidement de notre semaine avant de commander, le serveur m’observa étrangement lorsque je demandai deux filets de saumon au citron. Cela nous fit rire moi et Laurie, on continua de discuter tout en se tenant la main. Je m’excusai et partis rapidement aux toilettes, lorsque je revins j’eus l’impression que Laurie s’ennuyait. Je m’assis à la table face à ma copine qui me regarda étrangement et me demanda :
    « Alors elle est où ? »
    Elle avait demandé cela un peu agaçait mais j’ignorais de qui elle parlait. À moins qu’elle ait aperçu Sandra qui c’était invité entre-temps. Pris de picotement je me frottai les yeux tout en demandant :
    « De qui parles-tu ? »

    Étrangement, la peau de ma copine me paraissait d’un coup moins bronzée, mais le fait que j’avais d’un coup mal aux yeux y était pour quelque chose. Laurie continua énervé :
    « Tu te moques de moi depuis le début c’est ça ! »
    Je me frottai encore les yeux qui me piquait intensément tout e répondant :
    « Je ne vois pas de quoi tu parles enfin. »
    Voilà que maintenant la robe rouge était devenue un t-shirt bleu et un jean, j’avais du mal à comprendre ce qui se passait. Je devais être en train de délirer je ne voyais que ça. Laurie dont les cheveux roux ma paraissaient désormais blonds me dit alors :

    « Tu es sûr que ça va ? »
    Ce n’était plus Laurie qui se trouvait assise face à moi mais Sandra, le serveur de tout à l’heure arriva alors et souris :
    « Je me demandais pourquoi vous commandiez deux plats alors que vous étiez seul, maintenant je comprends. »
    Sandra qui semblait ne pas comprendre demanda intriguée :
    « Tu étais seul, comment ça ? Où est ta copine ? »
    Comprenant ce qui s’était passé, je lui répondis tout en souriant, trouvant Sandra plus belle que jamais :
    «Elle est partie mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas vraiment elle que j’aimais. »

     

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  • La pièce blanche

     

    Je suis enfermé dans cette pièce d’un blanc éclatant, les murs, le plafond et le sol sont blancs. Il n’y a aucune fenêtre, aucune porte, aucune lampe n’est présente mais je vois clairement la pièce comme si elle est illuminée. Je tente d’en sortir mais je n’en vois aucun moyen, il n’y a pas d’issue, j’ai l’impression que je suis condamné à rester là-dedans. D’un autre côté malgré le fait que je sois enfermé, je crois que je me sens bien ici. Oui je me sens bien, peut-être qu’à l’extérieur c’est pire qu’ici, oui peut-être que je suis à l’abri ici. Je devrai rester ici, c’est la meilleure des solutions, je crois. Non, non il faut que je sorte, il faut que ça change, ça doit changer. Je ne peux pas rester ici indéfiniment, il faut que je trouve un moyen de sortir. Parfois des gens m’aident, il m’ouvre une porte pour me faire sortir, mais j’hésite. Et si l’extérieur était pire, non je n’ose pas les suivre, je préfère rester dans la pièce et attendre. Mais attendre quoi, que la pièce s’ouvre d’elle-même et me montre la sortie ? C’est à moi de sortir, je ne dois pas attendre. Je frappe les murs, je leur fonce dedans, je hurle de rage mais cela ne change rien, je reste bloqué. Parfois j’ai l’impression que le mur bouge, que la sortie s’ouvre mais non, dès que je détourne le regard cela se referme. Je vais devenir fou, je ne sais plus quoi faire, il faut que je sorte, ou alors que je reste. Quel est le meilleur choix j’en ai aucune idée, si je reste là je ne risque rien. Où alors au contraire je risque tout, on vient encore m’ouvrir des portes, je jette un œil ça à l’air beau en dehors de cette pièce, beau mais inaccessible, alors je reste. Je suis libre de sortir mais je crois que je préfère rester enfermé, oui je suis en sécurité ici, peut-être que c’est moi qui ai construit cette pièce. Je n’ose pas sortir mais je sais que je ne peux pas rester ici infiniment, pour le moment je préfère dormir.

     

     

     

    Ce recit est court car il cache quelque chose, la pièce blanche représente ici les problémes que peut rencontrer une personne. C'est pour cela que dans ce récit le personnage n'as aucun nom, aucune particularité afin que tout le monde puisse se mettre à la place du héros. On a tous eu un jour se sentiment d'être bloqué par quelque chose, d'avoir la sensation de n'avoir aucune solution malgré l'aide qu'on nous apporte. Jusqu'au jour où nous brisons finalement cette pièce dans laquelle on s'enferme nous même. Voilà donc un petit récit qui illustre ma pensée sur ces problèmes qui nous empêche d'avancer.

     

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  • Voyage magique

     

    Je m’allongeai sans réfléchir afin de me laisser porter par les ondes électriques qui faisaient travailler mon cerveau. Je fermai simplement les yeux et laissais mon esprit voguer au rythme des pulsions acoustiques que j’entendais autour de moi. Ce fut alors comme si je quittais mon corps, n’étant plus qu’une âme qui voyait et entendait. C’est alors que l’obscurité que je voyais jusqu’à présent se remplit de couleurs, des couleurs qui changeaient et se mélanger entre elles, formant une danse insensée. Je voyais des couleurs que je ne peux définir, impossible à voir dans le monde réel.  Les couleurs qui étaient alors informelles, se transformer afin de devenir des figures plus classiques. Tandis que la piste continuait de filer, un monde semblait se construire autour de moi, désormais je voyais distinctement des vagues autour de moi, mais pas des vagues normales. Les vagues que je voyais étaient différentes, elles semblaient ne pas bouger, de plus elles étaient pointues et arrondies à la fois.  D’un coup sans pouvoir l’expliquait, je voyais des sons, tout ce que je voyais autour de moins correspondaient à un son, ainsi le décor offrait une mélodie qui accompagnait mon voyage. Je vis un nombre incroyable de choses durant les longues secondes qui suivirent, je n’arriverais pas à me souvenir de tout ce que j’ai vu. Quand les couleurs laissèrent de nouveau place à l’obscurité, je repris conscience de mon corps, en vérité je ne l’avais jamais quitté. J’ouvris les yeux et me redressais afin de m’asseoir. Réalisant la beauté de ce que je venais de vivre, je retirais le casque que j’avais sur les oreilles, et notais précieusement le titre de la musique que je venais d’écouter. Si on prend le temps de l’apprécier, si on ferme les yeux et qu’on se laisse emporter, alors la musique nous entraine et nous fait voyager, au rythme de sa mélodie et aux sons qu’elle nous laisse écouter.

     

    À ma manière je célèbre la fête de la musique en transmettrant par écrit comment j'interprète la chose. En effet, lorsqu'on écoute une musique en fermant les yeux on est emporté voyageant au gré de celle-ci.

     

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  • François et Matt sont assis dans leur canapé ne sachant pas quoi faire, quand François propose :

    François – Bon plutôt que de rester à rien faire on pourrait dessiner ou peindre, je crois que j’ai encore du matériel qui traine dans mon armoire….
    Matt-Dessiner et peindre…non mais tu me prends pour un gosse là ?
    F-Ah bon ? Parce que Picasso, vu qu’il peignait, c’est un enfant…ah bah je ne savais pas…
    M-Bien sur que non Picasso ce n’est pas un enfant ! Je sais très bien que c’est une marque de voiture, je ne suis pas con non plus.
    F-Vive ta culture incroyable, bon je ramène du matériel pour dessiner oui ou non ?
    M-J’en sais rien moi ! Et puis tu voudrais que je dessine quoi hein ?
    F-Ben ce que tu veux, tu peux dessiner un paysage, un personnage ou même une nature morte.
    M-Une nature morte ? Parce que tu penses vraiment que dessiner un lapin décapité ça peut être fun toi ?
    F-Non mais une nature morte n’implique forcément qu’il y a quelque chose de mort…
    M- Ah bon ? Ben c’est quoi une nature morte pour toi alors ?
    F-Ben par exemple c’est un champ de fleurs.
    M-Des fleurs ?
    F- Oui des fleurs, c’est une nature morte.
    M- Les fleurs sont des êtres vivants, donc ça ne peut pas s’appeler une nature morte, n’importe quoi !
    F- Ecoutes ça s’appelle comme ça ce n’est pas moi qu’il l’a inventé ! Bon je vais chercher le matériel

    François part chercher son matériel de dessin et les deux garçons dessinent avant de comparer leur œuvres

    F-Eh voilà, je vais l’appeler «Beauté du printemps »
    M- « Beauté du Printemps » ? T’as juste dessiné un papillon sur une fleur, ton titre il ne veut rien dire !
    F-Mais je l’appelle comme je veux mon dessin, bien sur que mon titre veut dire quelque chose, tu ne comprends pas c’est tout
    M- Ben personne comprendra, dans ton titre on parle ni du papillon ni de la fleur, qui pourrait comprendre de quoi va parler ton dessin ?
    F-Mais il parle de rien c’est juste un dessin,  c’est pour ça que je donne le titre que je veux, fais voir le tien !
    M- Bah regarde, je le trouve très réussi.
    F- Ah en effet, tu te débrouilles bien, je ne savais pas que tu dessinais de l’abstrait !
    M-De l’abstrait ? Qu’est-ce t’inventes encore ? Mais je me suis dessiné moi-même !
    F- Tu t’es dessiné ?!
    M-Bah oui on me reconnaît bien ! Là c’est mes cheveux, là mon visage, là mon corps viril…ça se voit quand même !
    F- Ah je vois…Dis-moi comme ça, sois honnête, tu…..tu es vraiment sûr que tu ne connais pas Picasso ? »

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  • Cette nouvelle fait suite à "La carte bleue" que je vous conseille de lire avant celle-ci.

    Trafic de cartes

     

    J’attendais dans la gare, l’arrivée du prochain train, c’est la première fois que je faisais cela. Comme on me l’avait réclamé j’étais habillé avec une veste noire, un pantalon noir et un haut-de-forme noir également. J’avais également des lunettes de soleil, ainsi qu’une valise avec moi que je n’avais pas le droit d’ouvrir pour le moment. J’entendis quelqu’un me parler à travers l’oreillette que j’avais dû mettre :
    « Le train ne va plus tarder, je te rappelle ce que tu devras faire. Le contrôleur du train est un jeune homme blond, tu t’approcheras de lui en affirmant qu’il a quelque chose pour toi. Normalement il te remettra une carte, quand tu la prendras dans tes mains elle changera de couleur ce qui est normal. Tu la rangeras dans ta valise parmi les autres avant de partir. S’il te pose une question à propos de la carte tu sais quoi répondre. »
    Je me souvenais du plan qu’on m’avait appris depuis plusieurs jours, en effet on m’avait préparé à faire cela dans les moindres détails. Le train arriva au quai et s’arrêta, je vis le jeune contrôleur et m’approchai donc de lui. Arrivé à sa hauteur je lui dis :
    « Vous avez quelque chose pour moi »
    J’avais senti du stress dans ma voix mais je me fis comme si cela n’était pas le cas. L’homme se retourna et me scruta des yeux, il sortit de sa poche une sorte de carte bleue en plastique, je la saisis et celle-ci devint rouge. Je la rangeai dans la valise avant de repartir, l’homme m’attrapa l’épaule et me demanda :
    « C’est quoi cette histoire ? Qu’est-ce que c’est que cette carte ? »
    Je respirai profondément avant de répondre :
    « Cela représente six heures de votre vie. »

    L’homme sembla ne pas comprendre, moi non plus à vrai dire, il me lâcha l’épaule et je continuai à me diriger vers la sortie. Malheureusement ce que je vis me stoppa, à la sortie de la gare il y avait des dizaines de policiers qui semblaient attendre quelque chose. Je n’étais pas préparé à cela, je ne savais pas comment je devais réagir ni ce que je devais faire. J’entendis alors la voix dans l’oreillette me dire :
    « Va dans les toilettes et fait glisser la valise sous la porte de la troisième cabine puis repart »
    Je me dirigeai vers les toilettes, par chance il n’y avait personne. J’hésitai à faire passer la valise sous la porte, mais je finis par le faire. Une voix dans la cabine me dit alors :
    « Merci bien, vous pouvez ressortir »
    Je me lavai les mains sans raison. Intrigué, je sortis des toilettes mais pas de la gare. Je m’assis sur un banc de sorte à garder un œil sur la porte des toilettes. Je vis un vieil homme, il avait la même tenue que moi, des lunettes de soleil, la valise et une canne. Il était très maigre et avait la peau fort blanche, je me levai pour le suivre mais des policiers m’interpelèrent :
    « Monsieur nous allons devoir vous conduire au poste de police.
    -Quoi pourquoi ?
    -Nous vous avons vu déposé une valise, vous êtes soupçonner d’acte de terrorisme.
    -Non c’est faux !
    -Qu’avait-il dans votre valise ?
    -Des cartes, c’était juste des cartes ! »
    L’un des policiers sorti alors une petite carte plastifiée comme celle que j’avais vue dans la valise, sauf que celle-ci était noire :
    « Une carte comme celle-ci ?
    -Oui comment avez-vous… »
    Alors que j’observai le policer, celui-ci me sourit tout en me disant :
    « Suivez-nous monsieur »
    Je me laissais amené à leur voiture, les deux policiers ne m’amenèrent pas au poste mais à un bâtiment qui semblait abandonné, ils me firent rentrer à l’intérieur. Je me trouvais désormais dans une petite pièce avec une table et une chaise de chaque côté. Sur l’une d’elles se trouvait le vieil homme que j’avais aperçu plus tôt. Celui-ci me désigna la chaise sur laquelle je m’assis, il m’observa  derrière ses lunettes noires et me dit :
    « Tout ne s’est pas déroulé comme prévu n’est-ce pas… »
    Je n’osai pas répondre, le vieil homme sortit la carte rouge que j’avais eue dans les mains quelques minutes plus tôt et mordit dedans. Celle-ci redevint bleue d’un coup et l’homme me sembla plus en chair et moins pâle qu’auparavant. Il jeta la carte bleue dans une corbeille puis me dit de sa voix angoissante :
    « Vous étiez prêt à parler des cartes à n’importe qui malgré qu’on vous l’a interdit. 
    -J’ai était pris de panique et je… »
    L’homme leva la main pour me dire de me taire, il retira doucement ses lunettes noires et je pus voir ses yeux blancs à la pupille intensément rouge. Il ouvrit la bouche pour me montrer ses canines pointues et me dit avant de me sauter à la gorge :
    « Désolé, vous êtes viré»

     

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  • Une grande absence et un grand vide sur le blog du a un soucis d'ordinateur. Heureusement tout est réglé, la machine fonctionne et le blog reprendra petit à petit ses activités et son rythme de vie. Sinon bonne vacances à tout le monde ! moi je retourne ecrire, je suis en manque :p

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  • La cabane de la plage

    Aujourd’hui comme plusieurs fois depuis le début de l’été je profitais de la plage avec quelques amis, je m’appelle Tom.  On allait toujours au même endroit, à quelques mètres d’une vielle cabane en bois abandonné depuis des années. Je passais la journée avec mes amis à me baigner puis à jouer au volley-ball sur le sable chauffé par le soleil. Le soir commençait à venir, mes amis commencer à partir tandis que moi je restais pour profiter du coucher du soleil. Je n’habitais pas très loin donc je pouvais me permettre de rester un peu plus longtemps. J’observais la cabane en bois, qui avait une couleur orangée due au soleil, j’avais entendu un grand nombre de rumeur sur cette cabane. Certains disaient qu’elle était hantée par le fantôme d’une fille noyé, d’autres qu’elle servait de repère à un tueur d’enfants, ou encore qu’un trésor de pirate était enfui en dessous. Tant d’histoire invraisemblables pour une cabane qui pourrai faire un bel habitât si elle serait remis à neuf. Je me levai et décidai de voir à l’intérieur, je n’y avais jamais mis les pieds auparavant. Bien que je ne croie pas à toutes ses rumeurs ridicules, j’eus une légère inquiétude en entrant mais rien ne se passa.

    L’endroit était tout à fait normal, et le soleil lui donné un certain charme. Je me trouvais dans un grand séjour qui donnait sur une cuisine ouverte, l’endroit bien qu’abandonné était encore meublé bien que les meubles étaient en piteux état. Il y avait également une chambre et une petite salle de bain, une vraie petite demeure. Je songeai à demander à la mairie qui était le propriétaire du lieu afin de la racheter et de la retaper, cela ferait un petit endroit calme, idéal pour passer une bonne soirée. J’imaginais déjà comment aménager l’endroit en faisant un coin bar de plage ou une petite chambre. Vu que personne ne viendrait m’embêter et que le lit était encore en bon état je décidai de dormir ici afin de profiter du lever de soleil le lendemain matin. Je passai une merveilleuse nuit, aucun fantôme ou tueur ne vint me déranger durant mon sommeil, je me demandais d’où pouvait venir toutes ces histoires idiotes. J’avais prévu d’observer le lever du soleil, mais au vu de la lumière qui filtrait à travers la fenêtre crasseuse, j’avais loupé le spectacle. Je sortis de la cabane et marchai pieds nus sur le sable chaud tout en fermant les yeux, le sable était fort chaud et je remis mes sandales avant de me bruler les pieds. D’ailleurs la chaleur était plus forte qu’hier et il n’y avait pas une seule brise, d’ailleurs je n’entendais même pas le bruit de la mer. En ouvrant les yeux je faillis hurler, j’étais au milieu d’un désert, des kilomètres de dunes de sable se trouvaient autour de moi, j’avais comme quitté la plage. C’était probablement un mauvais rêve, je me retournai, la cabane était encore là. J’y rentrai en courant sans véritable raison, je compris rapidement que je ne rêvais pas, comment était-ce possible ? Je ressortis avec espoir mais j’étais toujours dans le désert, j’étais désormais piégé sur cette étendue infinie de sable, condamné à mourir de déshydratation.

    « Tom ne vient pas aujourd’hui ?
    -J’ai appelé chez lui mais il ne répond pas
    -Hier il était resté sur la plage je crois, peut-être à-t-il fait une sympathique rencontre qui l’à épuisé toute la nuit
    -Ou alors c’est le fantôme de la cabane qui l’a chopé. »
    Les amis de Tom rirent en imaginant cette histoire absurde de fantôme être vrai, une cabane qui fait disparaître les gens c’est une idée absurde.

     

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  • Tout d'abord je souhaite une bonne rentrée à tout les concernés =)

    Comme vous l'avez sans doute le blog n'as pas beaucoup bougé, mais rassurez-vous je ne l'abandonne pas pour autant ! C'est juste que je préfère prendre mon temps afin d'être satisfait de ce que j'écris ^^

    Les nouvelles et les sketch de Coloc'Action vont revenir, d'ailleurs un prochain sketch sera bientôt posté.

    Je travaille également sur un projet personnel, qui vera peut-être le jour ici si j'en suis satisfait mais ne vous emballé pas ^^

    Sinon pour terminer petite info utile, vous pouvez me suivre sur Twitter ( @The0nlyHuman ) afin d'avoir l'actualité du blog et des conneries que je peux sortir =p

    Allez on entame ce mois de Septembre en grande forme ! A bientôt sur le blog =D

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  •  

     François regarde tranquillement la télé après sa journée de travail, quand arrive Matt avec un chien inconnu. François fait mine de râler :

    F-Je t’ai déjà dit de ne pas ramener des ordures à la maison ! Combien de fois faudra que je te le dise ?
    M-Ce n’est pas une ordure, c’est un chien.
    F-C’est à lui que je parlais…
    M-Haha, très drôle, très sympa vraiment.

    F-Bon alors qu’est-ce que c’est que ce chien ? Tu sais très bien que je ne veux pas d’animaux dans l’appartement.

    M-C’est un chien perdu, je vais le rendre à sa propriétaire.
    F-Ah oui, c’est vrai que j’ai vu des affiches comme quoi une famille avait perdu un chien. Je suis satisfait de toi tu fais une bonne action en le ramenant.
    M-Merci bien !
    F- On va lui donner à boire et on le ramène.

    M-Non faut attendre plusieurs jours avant de le rendre !
    F- Quoi ? Non mais n’importe quoi, t’as vu les affiches, une famille cherche ce chien alors on va le rendre.
    M-Oui j’ai vu les affiches mais toi tu n’as pas vu la fille qui collait les affiches, une très belle fille.
    F- Et tu comptes la draguer en enlevant son chien. Brillant…ça va forcément fonctionner.
    M- Tu n’as rien compris à mon plan.
    F-Parce qu’en plus t’as planifié tout cela génie
    M-Oui ! La demoiselle va être triste, je vais faire connaissance et la réconforter et au bout de cinq jours, miracle, j’aurai retrouvé son chien et à coup sûr elle voudra sortir avec moi.
    F- Vous semblez avoir oublié un détail dans ce plan Watson. Il est hors de question que ce chien reste ici
    M- Allons tu ne vas pas le remettre à la rue ! Tu n’as pas de cœur ou quoi ?
    F-Si, c’est justement parce que j’en ai un que je ramène ce chien à sa famille.
    M-Non s’il-te-plaît je m’en occuperai, allez seulement trois jours.
    F-Je sens que je vais le regretter…bon d’accord, mais réellement que trois jours et t’as intérêt à t’en occuper !

    M- Oui oui ne t’en fait pas !
    F- Eh mais…Mais il bouffe mes chaussures ce chien !
    M- Ah bah tu lui as dit de ne pas ramener d’ordure, il les vire pour obéir
    F-Je savais que je regretterais…

     

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