• La carte bleue

     

    Je marchai dans le train demandant aux personnes présentes de me montrer leur billet ou titre de transport, je m’appelle Sabine et je suis contrôleuse. A l’extérieur des compartiments, un beau soleil nous accompagnait en ce début de printemps. J’arrivai dans le dernier compartiment du train, sans explication, j’avais l’étrange impression qu’il faisait plus froid qu’avant et même plus sombre.

    Il n’y avait qu’un homme, assis à un endroit pour quatre personnes avec une petite table entre les sièges. L’homme avait l’air assez âgé, dans la cinquantaine sûrement. Il était vêtu d’un pantalon et d’une veste noire, sur le siège à coté de lui, il y avait une petite valise en bois et posé sur celle-ci un haut-de-forme noir. Il avait également des lunettes de soleil sur lui et une canne à ses pieds, je supposai donc qu’il devait être aveugle, jusqu’à ce qu’il regarda dans ma direction. Il m’observait, sans être intrigué par ma présence, je m’approchai alors de lui et lui demanda avec politesse :


    « Pouvez-vous me montre votre billet s’il vous plaît ? »


    L’homme tendit sa main droite vers les sièges face à lui, et il me demanda avec une voix caverneuse :


    « Pouvez-vous vous asseoir s’il vous plaît ? J’aimerais vous parler. »


    Je m’approchai alors et m’assise comme il me l’avait demandé. Je remarquai alors qu’il avait la peau sur les os, il était également d’une pâleur inquiétante. Il prit la valise sur ses genoux, en prenant soin de ne pas abimer son chapeau, puis il l’ouvrit et en sortit ce qui semblait être une carte. C’était un bout de papier plastifié, rectangulaire et d’une couleur bleue que je n’avais jamais vu. Il la déposa soigneusement sur la table, comme-ci il avait peur de la brisée, puis il leva la tête vers moi et m’expliqua :


    « J’aimerais que vous preniez ceci avec vous, gardez là sur vous personnes d’autres ne doit savoir que vous l’avez. Gardez là jusqu’au terminus de ce train, une fois là-bas descendait et attendez, quelqu’un viendra la récupérer pour vous. »


    Je répondis interloquer :


    « Qu’est-ce que… ? »


    Mais l’homme me coupa, continuant ses explications tandis que le train s’arrêtait à l’une des gares par laquelle nous passions :


    « Quant à moi je descends ici, n’oubliez pas, personne ne doit savoir que vous l’avez avec vous. »


    Il se leva, prit ses affaires avec lui et sortit du train, je le suivis voulant le rattraper pour savoir ce qu’était cette histoire mais il était plus rapide que je ne le pensais. J’arrivai à l’extérieur du train et le vis, il marchait droit devant lui sans se retournait. Tandis que je continuais d’observer l’homme partir au loin, j’entendis quelqu’un parlait sur ma radio :


    « Ben alors Sabine, il y a un problème ? »


    Je saisis l’appareil et répondis rapidement :


    « Non non ce n’est rien Didier on va pouvoir repartir. »


    Je sifflai pour signaler qu’il ne fallait plus descendre ou monter dans le train, avant de rentrer dans le compartiment. La carte était toujours là, posée sur la table, brillant au soleil. Je décidai de la prendre et la mis dans la poche de ma veste. Je retournai auprès de Didier, le conducteur, tout en gardant en tête l’image de l’homme que je venais de rencontrer. Arrivée dans la cabine, je me servis un café tandis que Didier me demanda :


    « Pourquoi t’as mis autant de temps à la gare ?
    -J’avais la tête dans les nuages excuses-moi
    -Ok mais fait gaffe, faut pas qu’on soit en retard non plus. »


    Je sortis discrètement la carte de ma poche et l’observai, mais elle ne m’apprit rien de plus. Que pouvait représenter ce bout de papier bleuté, pourquoi toute cette mascarade pour un bout de papier ? Je demandai alors à Didier tout en ayant l’esprit ailleurs :


    « Dans combien de temps on arrive à la gare terminus ?
    -Dans approximativement cinq heures. Pourquoi tu es si pressée que cela ?
    -Non c’était juste pour savoir. »


    Dans cinq heures j’allais avoir les réponses à mes questions. Lorsqu’on approcha de la gare terminus j’étais partagé entre le soulagement et le stress. D’un côté cette histoire serait bientôt fini mais de l’autre qu’allai-je apprendre de tout ça ? J’attendis que les passagers sortent avant de descendre à mon tour sur le quai, guettant la personne qui pourrait venir chercher cette carte. C’est alors qu’une voix dans mon dos se fit entendre :


    « Bonsoir Madame. »


    Je me retournai vers l’homme qui venait de me parler et fût surprise de ma vision. Il ressemblait presque à celui que j’avais rencontré dans le train, il avait les mêmes vêtements mais était visiblement plus jeune et plus grand. Il était également plus en chair et beaucoup moins pâle que la personne qui m’avait donné la carte. Le jeune homme me demanda alors :


    « J’imagine que vous avez quelque chose pour moi. »


    Ce n’était même pas une question, mais une affirmation. Je sortis alors la petite carte bleue de ma poche. Il la prit dans sa main et elle changea instantanément de couleur pour devenir une carte verte, cela sans aucune explication. Il ouvrit également une valise en bois et déposa la carte désormais verte à l’intérieur. Cette fois-ci je vis le contenu de la valise en bois, à l’intérieur une dizaine, voir une vingtaine de cartes bleues étaient disposées dans leurs étuis, seule la mienne était verte. L’homme commençait à s’éloigner mais je le rattrapai et lui demanda :


    « Qu’est-ce que ça signifie ? Qu’est-ce que ça représente cette carte ? »


    L’homme m’observait et souria, il fronçait légèrement les sourcils lui donnant un air malsain et me répondit d’un ton sadique :


    « Disons que cela représente désormais cinq heures de votre vie. »

     

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  • Un jour dont je me souviens

      Cela faisait depuis midi que j’attendais devant la maison et il était maintenant près de quatorze heures.  Je me souviens que c’était aujourd’hui et que c’était pendant l’après-midi, cette journée m’avait marqué toute ma vie mais je ne sais plus pourquoi et il fallait que je le sache. J’ai demandé à voyager dans le passé pour cette raison, si dans mon corps actuel j’ai trente ans, pendant l’époque à laquelle je me trouve désormais j’en ai seulement trois. On m’a bien précisé que le voyage dans le temps était assez dangereux mais tant qu’on ne me reconnaît pas il n’y a aucun risque.

    La porte de la maison que je surveillais depuis plusieurs heures, venait de s’ouvrir, je ne pourrai décrire l’étrange sensation qu’on ressent lorsqu’on se voit enfant et encore plus celle que l’on ressent lorsqu’on voit sa mère plus jeune que soi. Je commençai à marcher tranquillement derrière eux, j’avais dû m’habiller avec des vêtements d’époque pour ne pas trop choquer. À ce que je voyais mon jeune moi avait pris un ballon rouge, en effet je me souvenais que j’avais était joué au parc avec des copains se jour là, ça me revenait maintenant. Ma jeune mère et mon jeune moi avaient fini par traversé la route pour aller au parc en face, afin de ne pas trop attirer l’attention je décidai de rester sur le trottoir mimant le fait de lire un journal que j’avais trouvé dans une poubelle.

    Le journal indiquait qu’aujourd’hui on était le neuf octobre de l’année 2002, je le savais avant mais cette confirmation était rassurante. Je m’observais jouer au ballon dans le parc avec quelques jeunes garçons que je ne reconnaissais pas, ma mère discutait avec une femme dont je n’avais aucun souvenir également. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer pour que je cette journée d’apparence anodine me marque à ce point ?
    Depuis ce jour je n’avais quasiment jamais su trouver le sommeil, je me souviens que pendant une grande partie de mon enfance mes parents avaient fait comme ci de rien n’était ne voulant jamais en parler. A l’adolescence il m’avait juste précisé que quelque chose d’horrible était survenu aujourd’hui mais n’avais toujours pas osé me dire ce dont il s’agissait sachant que j’en’avais aucun souvenir mais aujourd’hui je le verrai, et peut-être même que je pourrai l’empêcher. Alors que je planais dans mes souvenirs j’entendis la voix de ma mère crier :


    « Thomas revient ici ! »


    Le jeune moi courait dans ma direction pour rattraper son ballon qui traversait la route, j’attrapai le ballon dans mes mains et mon jeune moi vint me parler, me demandant :


    « Monsieur vous pouvez me rendre mon ballon s’il vous plaît ? »


    Je n’osai pas me répondre et rendit le ballon à mon jeune moi sans prononcer aucune parole, me contentant de l’observer repartir. Alors qu’au départ mon jeune moi marchait tranquillement il se mit à traverser la route en courant alors qu’un camion arrivait à toute vitesse, j’entendis ma mère qui criait mon nom. Sans réfléchir je courus vers mon jeune moi et le bousculai pour lui éviter de se faire écrasé tandis que le camion tenté de ralentir mais il était trop tard.

    Alors que le jeune Thomas se relever se demandant pourquoi il venait de tomber à terre, il se retourna et vit une scène horrible. Un camion venait de s’arrêter en écrasant un homme, le corps avait était éparpillé en morceaux sous le choc et un des bras de l’homme se trouvait aux pieds du jeune garçon. Il ne savait plus bouger ne sachant pas ce qu’il venait de se passer, il était couvert de sang et sa mère venait de courir vers lui pour le serrer dans ses bras en larmes. Thomas se mit également à pleurer sans vraiment savoir pourquoi, cette nuit il ne sut pas dormir, ni les nuits suivantes. Sans le savoir, Thomas venait d’être marqué à vie par ce qu’il venait de voir.

     

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  • Les derniéres News datent d'il y a un mois alors faisons un point ^^

    Déjà le prochain récit qui arrivera probablement demain, ne sera pas une nouvelle mais plutôt une pensée que j'aurai mis sur écrit pour vous faire partager mon impression sur certaines choses. Ils sera malgré mis dans la rubriques "Nouvelles" bien que n'étant pas une, plus d'info quand ce sera posté.

    Sinon je vous avez parlé d'un nouveau concept sur lequel je travaillé, j'ai avancé dessus, mais il n'est pas encore totalement au point, sachez cependant qu'il verra le jour. Ce nouveau concept sera axés sur le comique, parce que rire c'est bien !

    Et encore une fois je vous remercie, aussi bien les anonymes qui viennent me lire, que ceux qui laissent des commentaires. Voilà des petites infos du mois, sur ce je vous dit à bientot =)

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  • Alors que les portes s’ouvrent, nous commençons à avancer ne formant qu’un bloc de personnes. Nous allons vers notre destination sans vraiment savoir où elle se trouve. En vérité nous nous suivons les uns les autres. Individuellement nous sommes des moutons et ensemble nous formons notre propre berger, mais dans les deux cas nous ne prenons pas la peine de réfléchir et nous avançons tel des vaches allant à l’abattoir. J’observe autour de moi, les autres regardent tous devant, ils ne se posent même plus de question sur ce qu’ils font, ils le font. Autour de nous des couloirs partent à droite et à gauche, nous n’en prenons même pas la peine de se demander où ils mènent vu que nous allons devant. Si l’un d’entre-nous déciderais de prendre un chemin différent, les autres le regarderaient, le jugeraient. Ils se diraient que ce que fait cette personne n’est pas normal, qu’il est un parfait imbécile. A vrai dire ce serait sans doute le plus intelligent de nous tous, il agirait différemment, il casserait les « codes » que l’homme s’est forgé. Et alors que nous sommes désormais arrivés à destination et que nous commençons à nous séparer, j’ouvre enfin les yeux, j’ai compris sans agir. Difficile d’être un homme parmi des moutons.

     

     

     

    Alors quelques explications s'impose.
    Tout d'abord ceci n'est pas une nouvelle mais plutôt quelque chose que j'ai pensée et que j'ai mis sur ecrit afin de vous faire partager mon impression.
    La société actuel s'est construit une "normalitude" si je puis dire, et sans même parfois en avoir conscience on plonge dans cette "normalitude".
    Qu'est-ce qu'être normal alors qu'on est censé être tous unique et différents les uns des autres ?
    Pourquoi chercher à rendrer dans les codes de la société, pourquoi ne pas aller en travers ?
    C'est une vrai reflexion que j'ai eu il y à peu et j'avais envie de partager et de discuter avec vous de tout cela. Que pensez-vous de tout cela, du fait que la pluparts des personnes cherche à être comme les autres et que quand certaines personnes aux contraire tente d'être original et différente on les juges totalement étrange et sans raison ?

    Je serai vraiment intérrésser d'avoir vos avis et d'échanger avec vous là dessus donc n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez.

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  • Afin de pouvoir profité pleinement du récit, je vous conseille de le lire seul, dans le noir et dans le silence ^^

     

    Sleep’s Eater

     

      Paul redoutait ce moment, bien que celui-ci n’y ait rien de bien terrible. C’était le moment pour lui d’aller se coucher,  même s’il avait lutté contre le sommeil, ses yeux se fermer d’eux-mêmes et il savait que tôt ou tard il dormirait. Si Paul redoutait tant le fait d’aller dormir, c’est parce que depuis plusieurs jours il cauchemardait. Mais pas le genre de cauchemar habituel qui vous empêche de dormir mais un cauchemar plus pesant qui vous effraye au plus profond de votre âme. Ceux que l’on confond avec la réalité, qu’on ne peut expliquer par des mots tellement leur nature sont complexe  définir.

    Chaque fois que Paul fermait les yeux pour s’endormir des yeux apparaissaient. Des yeux étranges, blancs et rouge, humain mais sans l’être totalement. Puis les yeux s’approcher dévoilant un visage blanchâtre étrangement maigre, un visage sans nez et avec pour unique bouche un sourire malsain remplit de temps d’un blanc surnaturel. Le visage restait là au-dessus de Paul s’approchant doucement mais avant qu’il n’ait fait quoi que ce soit Paul se réveillait. Le visage disparaissait alors pour laisser place à l’obscurité de la chambre de Paul qui se tenait allongée dans son lit, rempli de sueur. Il allumait alors la lumière et s’asseyait sur le bord de son matelas guettant une quelconque présence mais il n’y avait personne. Paul savait que tout cela était son imagination mais il ne savait expliquer pourquoi à chaque fois ce visage apparaissait pour le terrifier. Le manque de sommeil commençait à agacer Paul qui avait tenté de prendre des somnifères et avait essayé d’autres moyens mais rien n’y faisait, toutes les nuits le même spectacle se répéter depuis maintenant cinq jours.

    Ce soir il était près de trois heures du matin, Paul n’avait pas pris de somnifère ce soir, il ne voulait pas dormir. Il s’allongea malgré tout dans son lit fatigué malgré lui. Il resta allongé quelques minutes en gardant la lumière allumée, observant son plafond gris. Puis au bout d’une dizaine de minutes, et après plusieurs bâillements, il éteignit la lumière et se laissa plonger dans le sommeil. A peine avait-il fermé les paupières, que les yeux de la créature de ses cauchemars firent leur apparition. Le visage s’approcha de nouveau tout doucement dévoilant peu à peu sa pâleur. Paul se sentait oppressé, il voulait juste que cela se termine et qu’il se réveille de nouveau mais les secondes qui passaient semblaient durer une éternité. Il n’arrivait ni à bougeait ni à dévier son regard, il était obligé d’observer ce visage terrifiant qui s’approchait de lui sans explications. Le visage se trouvait  quelques centimètres de celui de Paul quand il se réveilla enfin. De retour dans sa chambre envahie par l’obscurité, Paul se sentit soulagé malgré la fatigue bien qu’il savait qu’il finirait par se rendormir et assisterait de nouveau à ce cauchemar. Il observa l’heure sur son radioréveil, il était trois heures dix. Paul fut intrigué de voir que cette nuit le cauchemar avait duré plus longtemps qu’à l’habitude, mais il ne s’en inquiéta pas plus que cela. Tandis qu’il se tourna et leva les yeux vers le plafond qu’il ne pouvait pas voir dans ce noir, il aperçut les yeux de la créature qui l’observait ainsi que son sourire démoniaque. Cette fois-ci il ne rêvait pas .

     

    Sleep's Eater

     

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  • Une vie de rêve

     

    La soirée battait son plein, nous étions près d’une trentaine de jeune à danser sur une musique déchaînée. Toutes ces personnes présentent chez moi c’étaient mes amis, ils étaient justes là comme ça pour qu’on s’amuse, il n’y avait pas de raison spécifique. J’avais la chance que mes parents soient cool, ils avaient accepté de me laisser la maison pour ce soir. Alors que je buvais une gorgée dans mon verre, une douce voix féminine m’appela :
    « Romain, où es-tu ? »
    Je reconnaissais parfaitement cette voix, elle appartenait à ma bien-aimée Laurie. Je l’apercevais au loin qui me cherchait du regard et je levai la main tout en répondant :
    « Je suis ici ! »
    Elle me repéra et s’avança vers moi de sa marche gracieuse, Laurie était la plus belle fille que je connaissais et je ne dis pas cela par amour, beaucoup de garçon étaient jaloux qu’elle sortait avec moi et je les comprenais. Si elle aurait voulu elle aurait pût être mannequin, ses longs cheveux noisette, son regard de couleur océan et son corps de déesse grec  faisait d’elle une fille magnifique. Sa personnalité était tout autant adorable, elle était drôle, intelligente et mature, tout me plaisait chez elle. Lorsqu’elle me rejoignit enfin elle me dit discrètement dans l’oreille :
    « Montons à l’étage faire notre petite fête privée à deux. »
    Elle était aussi très coquine. Je la suivis jusque dans ma chambre, on ferma la porte à clé et elle me demanda d’un air sexy :
    « Allonges-toi sur le lit et laisse-moi t’offrir un cadeau »
    Je fus à peine allongé qu’elle commença à se déshabiller sensuellement m’offrant un spectacle incroyable, j’observais la scène sans rien dire. Alors qu’elle était presque nue je m’excusai :
    « Désolé chérie, mais pourrais-tu t’habiller et sortir, j’ai besoin d’être seul un peu »
    Elle fut surprise par ma réponse puis elle se rhabilla rapidement tout en me hurlant dessus :
    « Je ne suis pas assez bien pour toi c’est ça ?! Ben va te faire enfoiré ! Je vais me trouver quelqu’un d’autre ! »
    Elle sortit de la chambre bien qu’elle était torse nue, quant à moi je restais assis sur le lit réfléchissant silencieusement. C’est alors que deux filles également très belles arrivèrent dans ma chambre apparemment joyeuse. L’un d’elle me dit avec un sourire attirant :
    « Alors Romain, on a vu Laurie partir énervée. »
    La seconde rajouta :
    « Elle ne sait pas ce qu’elle loupe ni comment s’y prendre
    -Nous on est là toutes les deux rien que pour toi
    -Oui on va prendre soin de toi comme il se doit »
    Malgré l’offre alléchante, je ne pus m’empêcher de dire :
    « Finalement, je ne crois pas que ça me plaît tout ça. »
    Une personne apparut alors devant moi et le plus rien ne bougea comme si le temps était arrêté. Le jeune homme translucide qui venait d’apparaître me demanda intrigué :
    « Tu es sûr ? Pourtant c’est la vie de rêve que tu voulais non ? Beaucoup d’ami, une superbe petite copine, des femmes qui viennent vers toi sans que tu leur demandes…
    -Je sais que c’est ce que je voulais mais ça ne me ressemble tellement pas…
    -Tu t’y habitueras ne t’en fais pas…d’ailleurs ta Laurie finira par revenir vers toi et se fera pardonnée si tu vois ce que je veux dire.
    -Je ne veux plus de tout ça, redonnez-moi ma vie normale !
    -Tu veux revenir à ce que tu étais ? Célibataire, quasiment aucun ami, des parents qui te prennent la tête…
    -Cette vie-là me manque alors oui je veux la retrouver !
    -Très bien ! T’avais le droit à une vie de rêve et tu n’en veux plus, tu ne pourras plus en demander par la suite alors ne viens pas pleurer. »
    L’homme fantomatique frappa des mains et en quelques secondes je me retrouvai dans ma chambre, seul. Je descendis rapidement et remarquai qu’il n’y avait aucune fête chez moi, seul mon père était dans la cuisine occuper de boire son café matinal. Celui-ci me vit debout et me gronda :
    « T’es encore debout à cette heure, tu devrais dormir Romain ! Je te prive d’ordi pour la semaine, t’arrêtera de te coucher tard. »
    Pour toute réponse je lui souris, c’était sûr, je venais de retrouver ma vie normale sans amis nombreux, sans petite copine mannequin et avec des parents pas spécialement cool mais cela me convenait parfaitement.

     

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  • Mort en avance

    « Je me fiche que vous veniez du futur, cela ne change rien, vous n’avez pas le droit de tuer comme bon vous semble !
    -Madame, je vous l’ai expliqué. Dans l’avenir cet homme sera l’un des pires meurtriers de l’histoire, à lui seul il tuera plus de vingt milliers de personnes.  À lui seul il fera exploser des tas de bâtiments, de ponts.
    -Mais son avenir peut être modifié, rien n’est vraiment sûr !
    -Vous croyiez vraiment que nous n’y avons pas pensé ? Nous avons étudié tous les choix possibles et celui-ci reste le plus fiable de réussite. J’ai le regret mais il doit mourir maintenant, c’est la meilleure chose à faire.
    -Je ferai en sorte que cela n’arrive pas !
    -J’ai des ordres madame, je ne peux imaginer ce que vous endurez en sachant cela, mais il le faut, je dois le tuer maintenant c’est la meilleure solution. D’ailleurs bien que je n’ai pas le droit de parler de votre avenir à vous, je vais enfreindre cette règle.
    -Que pourriez-vous dire qui me fasse changer d’avis ?!
    -Il va vous tuer également… »


    La femme paniquée eut alors un silence de réflexion mais repris vite ses idées :
    « Jamais il ne fera ça… Vous mentez j’en suis sûr !
    -Je vous ai montré des preuves de ses crimes je peux très bien montrer celle de votre mort »
    L’homme qui semblait venir du futur s’apprêtait à sortir quelque chose d’une sorte de boîte métallique lumineuse mais la femme en larmes répondit :
    « Non c’est bon j’en ai vu assez ! »
    L’homme se redressa et attendit que la femme reprenne la parole :
    « Vous êtes vraiment sûr que c’est lui ?
    -Oui nous sommes sûrs
    -Et c’est l’unique moyen d’empêcher cela ?
    -Malheureusement c’est le seul oui. »


    La femme continuait de pleurer sachant ce qui allait se passer dans quelques minutes. Elle demanda alors une tout autre chose :
    « Cela ne risque pas de créer un para…un para…
    -Un paradoxe temporel ? C’est justement ce que nous cherchons à faire. »
    La femme acquiesça, tout en donnant ce qu’elle portait dans les bras à l’homme, elle déclara :
    « Vous profiter de son état de faiblesse, vous auriez pu attendre de le combattre comme il se doit. »
    Malgré lui l’homme sourit en affirmant :
    « Le plus tôt est le mieux aussi bien pour nous que pour vous je pense, vous l’oublierez sans doute plus vite.
    -Je ne vois pas comment je pourrai oublier cela. »


    L’homme ne répondit pas et prit le bébé que la femme lui tendait des bras, ce dernier pleuré très fort comme s’il sentait le danger approché. L’homme se dirigea vers une table et allongea le bébé dessus de sorte à le mettre hors de vue de sa mère. Avant de faire quoi que ce soit il conseilla à la mère :
    « Vous feriez mieux de sortir je pense, une fois mort j’irai l’enterrer. »
    La femme toujours en larmes et au bord de l’affolement sortit dehors. L’homme sortit un poignard de sa poche et sans hésitation enfonça la lame dans le ventre de l’enfant qui hurlé. Le bébé mort, l’homme savait que son acte, aussi cruel soit-il, venait d’empêcher le meurtre de milliers de personnes.

     

    Imaginons un instant qu'effectivement ce bébé allait devenir l'un des pires meurtriers existant et que la chance de sauver les vies qu'il supprimera est de le tuer....L'accepteriez-vous ?

     

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  • Un bon petit jour pour donner les news ^^

    Donc déjà le projet dont j'avais l'idée apparaitre durant le Week-end dans sa propre rubrique. Il s'agira de Sketch écrit comique, mettant en scéne deux personnage principaux, j'espére que cela vous plaira.

    Et comme on arrête pas le progrés j'ai déjà une toute autre idée en tête mais ce n'est encore qu'une graine alors patientons ...


    Voilà pas grand chose à dire, bien entendu je vous remercie tout le monde (ceux qui commentent, ceux qui visite, ceux qui lisent etc...) en espérant que vous continuerai à apprecier mon travail. Et comme d'habitude, je vous dis, à bientôt =)

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  • Coloc'Action

     

    C'est sous ce nom que la nouvelle rubrique apparaît. Ici il sera donc question de petit sketch humour écrit dans le style Théatrale.Voici une petite présentation de ce qui vous attends :

     

    François et Matt sont deux colocataires qui vivent en Ville, François à 22 ans et travaille dans un petit commerce d’électronique, Matt à 17 ans et est en études mais il n’y attache que peu d’importance. Ces deux garçon à fort caractére partage les joies de la différence de personnalité et de génération qui les partages. Si François a accepté que Matt, le fils de son ami, à accepté que celui-ci partage son appartement, il était loin de savoir dans quoi il s'aventurer...

    Voilà  se sera autour des ces deux personnages que les sketch tournerons, en espérant que cela vous plaira. Je vous dit à bientot et bonne lecture ^^

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  • Matt et François sont dans le canapé, le soir, regardant un film d’horreur acheté par Matt. Quand François dit agacé :

    François 
    : Je sais pas comment tu fais pour regarder ça….
    Matt : En gardant les yeux ouverts tout simplement.
    F : Ahahah, très marrant. Non mais ce que je veux dire c’est que c’est toujours la même chose avec ses films. Un groupe de jeunes abrutis vont en vacances dans une maison au milieu de nulle part…
    M : Faux ils sont au milieu d’une forêt.
    F : …et comme par hasard, dans le coin il y a un tueur. Dit c’est la fête de la blague aujourd’hui c’est ça ?
    M : Je ne crois pas. Non mais c’est normal que ce soit la même chose vu que ça marche est que c’est apprécier. Tu prends un steak, peux importe le nombre de steak que tu auras mangé ça restera bon.
    F : Je ne vois pas le rapport entre les steaks et les films d’horreurs…
    M : Je préfère les deux quand ils sont saignants.
    F : Bravo je me tors de rire…
    M : t’as tort de rire.
    F : non mais ce que je veux dire c’est qu’en gardant la formule du tueur il y a moyen de faire plus original
    M : Je ne vois pas trop comment…
    F : Ben imagine que le film commence avec un mec qui se réveille dans un lit et qui à perdu la mémoire…
    M : faut qu’il regarde sous l’oreiller peut-être qu’elle y est.
    F : Bon je vois que t’as décidé de t’inscrire à l’école du rire, c’est bien de t’entrainer. D’ailleurs si un jour on peut m’expliquer pourquoi dans les films d’horreur c’est toujours des jeunes qui se font attaquer…
    M : Bah si ça serait des retraités, le tueur n’aurait aucun mal à les attrapé et le film durerait seulement une quinzaine de minutes, dix si il est très bon.
    F : non pas si âgés que ça, mais des personnes de trente, quarante ans. Ça changera un peu et au moins ça serait original. Pareil ils pourraient ne pas révéler l’identité du tueur à la fin.
    M : Ouais ils pourraient la révélé au début, ça enlèverai le suspens.
    F : Ce n’est pas ce que je voulais dire, ils pourraient ne rien révéler du tout, laisser une part de mystère.
    M : Ça serait chiant. Bon le film est  fini, je vais aller me coucher.
    F : Non moi je trouverai ça génial ! D’ailleurs pourquoi les tueurs utilisent toujours des armes blanches, ils pourraient s’acheter un pistolet silencieux pour éliminer leur cible de loin et ne pas prendre de risque non ?
    M : Les armes blanches sont plus discrètes et coutent moins cher qu’un pistolet, allez bonne nuit.
    F : ouais possible…..attends comment tu sais ça toi ?
    M : Bonne nuit, à demain…peut-être.

     

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