• Avant Propos : Ceci une fanfic sur Dragon Age : Origins se déroulant après le scénario principale, il y a donc un peu de spoil. Concernant le personnages principal, il s'agit de celui que j'avais créer dans le jeu à savoir Sinzeaphee, Elfe Dalatienne aux talents de voleuse. Il évident du coup que je vous conseille Dragon Age qui est génial avec un univers hyper intéréssant et sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ^_^

     

     

    La honte du Créateur



    C’était une nuit éclairée par quelques rayons de lune qui percé à travers les nuages, au milieu de la forêt, un elfe à la peau blanchâtre avançait parmi les arbres et arbustes silencieusement, se dirigeant lentement et fatalement vers sa cible. Le bruit qu’elle avait entendu non loin de son camp était celui d’un arc qu’on venait de bander, un archer se trouvait donc non loin d’elle, cela l’avait réveillé en sursaut. Tandis qu’elle voyait la fine silhouette de l’archère non loin devant elle, elle sortit ses dagues prêtes à attaquer dès que besoin. Désormais l’elfe n’était plus qu’à un ou deux mètres de la femme qui se tenait debout en lui tournant le dos, la chevelure de la jeune rousse se balança avec la brise et brilla avec la lune tandis qu’elle tournait légèrement la tête. L’elfe voyait quelque peu le visage de la jeune femme derrière ses cheveux coupés au niveau du cou, un sourire venait de s’y dessiner, la jeune femme demanda alors de sa voix douce :
    « Allons ma bien-aimée, seriez-vous occupée de tester mes réflexes ? »
    Sinzeaphee se redressa, fier de la réaction que la jeune femme avait eu, celle-ci  venait de se tourner vers elle, elle rangea ses dagues et indiqua d’une voix moins douce que la femme mais tout aussi langoureuse :
    « Voyons Léliana, comme-ci je doutais de vos capacités. »
    La jeune Elfe attacha ses cheveux, aussi roux que ceux de sa compagne, en queue de cheval comme elle avait l’habitude de faire. Elle et Léliana c’était rencontrée durant leur guerre menée contre l’enclin des engeances, une invasion d’horrible créatures sorties des tréfonds du monde, cela leur avait fait vivre un grand nombre d’aventure et avait donné lieux à de nombreuses rencontres.  Léliana avait rejoint le groupe de Sinzeaphee suite à une vision que lui avait donnée le Créateur, rien ne laissait présager une romance entre les deux femmes issues de culture et croyance bien différentes mais rapidement elles se trouvèrent des points communs et se rapprochèrent petit à petit. Depuis le combat fatal où elles avaient triomphé de l’Archidémon et mise fin à la guerre contre l’enclin, les deux femmes avaient décidé de continuer à parcourir le monde à deux, afin de faire de nouvelles rencontres et découvertes. Voilà maintenant deux mois qu’elle avait quitté la capitale Dénérim et son roi Alistair, elles étaient désormais dans la forêt de Méricianne, connues pour receler les vestiges d’un temple datant de l’ère du Créateur. Léliana avait évoqué son souhait de venir ici et Sinzeaphee avait accepté avec enthousiasme afin de faire plaisir à cette dernière. Alors qu’elles retournaient toutes deux à leur camp, Sinzeaphee demanda à son amour :
    « Que faisiez-vous à tirer sur des arbres avec votre arc au beau milieu de la nuit ?
    -Je voulais m’entrainé, vous m’avez appris à combattre à l’aide de deux dagues et je vous en suis gré mais j’aimerais ne pas perdre mes compétences avec un arc. Je n’osais pas vous en parler de peur que vous ne le preniez mal, je sais, c’est ridicule mais je… »
    Sinzeaphee s’arrêta de marcher et posa délicatement son doigt sur les lèvres de Léliana qui sourit timidement. L’elfe lui indiqua alors :
    « Je ne vous en voudrais jamais de vouloir nous protéger, je pourrais vous aider si vous le désirez. D’ailleurs je devrais m’entrainer aussi, il semblerait que je ne suis plus aussi discrète qu’auparavant.
    -N’allez pas croire cela, j’ai remarqué votre présence uniquement parce que vous portez encore l’odeur du parfum que je vous ai fabriqué, sans quoi je ne vous aurai jamais entendu approchée.
    -Il faudra donc que je prenne un bon bain avant qu’on aille jusqu’aux ruines, qui sait quel danger risquons-nous de rencontrer.
    -Il faudrait que je prenne un bain également alors, prenons le en même temps, cela nous fera gagner du temps. »
    Sinzeaphee observa le sourire coquin de sa femme, elle détacha de nouveau ses cheveux et lui dit d’un voix sensuelle avant de l’embrasser :
    « Ça risque d’être tout l’inverse. »

    Lorsque l’aube se dessina le lendemain, les deux femmes étaient déjà occupées de s’entrainer afin d’affiner leurs techniques et leurs capacités. Peu de temps après, elles prirent les quelques affaires qu’elle avait avec elle et se dirigèrent vers le fameux temple. La forêt n’était pas sans danger, la nature faisait loi ici, il n’était donc pas rare de rencontrer des loups ou des ours. Cela ne posa guère de problèmes aux deux anciennes voleuses qui parvinrent jusqu’au temple après avoir dû ôter la vie à une meute de loups. Elles arrivèrent devant l’immense édifice de pierres blanches, magnifiquement taillées et parsemé de plusieurs sculptures décoratives. L’architecture ainsi faîtes faisait ressortir un effet de pureté et paix à l’ensemble du bâtiment bien que celui-ci était quelque peu penché, s’enfonçant dans la terre boueuse avec le temps. Les quelques statue et fresque qui ornait l’ensemble du temple représentaient des êtres humains bien qu’on ne distinguait aucun visage et peu de courbe sur leur corps, c’était des sculptures en tout point rudimentaire bien que s’accordant parfaitement avec le reste de l’endroit. Comme pour renforcer la sensation de force divine présent dans les lieux, le temple se trouvait au beau milieu d’une grande clairière, étant ainsi parfaitement éclairé par les rayons du soleil, comme-ci il étincelait au milieu de la végétation. Ce ne fut qu’après avoir contemplé l’architecture des lieux pendant de longues secondes et avoir fait quelques pas que Sinzeaphee se rendit compte qu’un petit groupe de cinq hommes, tous portant une longue robe rougeâtre, semblait discuter sur les marches, devant l’entrée du temple. Léliana qui avait également remarqué leur présence conseilla à voix basse :
    « Nous devrions avancer avec prudence
    -Certes mais ne sortons pas nos armes tout de suite. »
    Les deux femmes s’avancèrent donc et commencèrent l’ascension des marches blanches vers le groupe d’hommes. Sinzeaphee put ainsi entendre une bribe de la conversation agitée qu’il y avait entre deux des hommes :
    « …qu’il faut agir comme ça. En tout cas ce n’est sûrement pas une bonne idée.
    -Il n’a pas été ouvert et exploré depuis plus d’une centaine d’années, que voulez-vous qui s’y cache de si dangereux en dehors de quelques rongeurs sauvages ?
    -Ce lieu doit sûrement cacher bien plus que des rongeurs et je préfère ne pas… Un instant, cessez d’approcher ! Qui êtes-vous ? »
    L’homme inquiet venait de remarquer l’approche des deux jeunes femmes, sous son capuchon se dessinait un visage jeune, mince aux cheveux bruns mi-longs et imberbe. L’homme avec qui il venait de discuter était plus âgé, presque chauves en dépit de quelques cheveux gris sur les bords de son crâne et un léger bouc en pointe. Sinzeaphee remarqua l’allure nerveuse de deux des hommes présents, ils serraient et desserraient leurs mains comme s’ils y pressaient quelque chose d’invisible pour se calmer. Ce fut  Léliana qui répondit d’une voix rassurante :
    « Nous sommes deux voyageuses rien de plus et quant à vous ? »
    L’homme âgé semblait quelque peu hésitant, il observa l’accoutrement des deux femmes et finit par sourire d’un air rassuré puis répondit :
    « Nous sommes également des explorateurs, je me nomme Valmis et ces jeunes hommes sont sous ma garde pour notre expédition. Bien qu’il semble que certains d’entre-eux n’ont pas confiance en moi. »
    Il observa le jeune homme brun qui détourna le regard, Sinzeaphee demanda alors :
    « Vous êtes des apostats, n’est-ce pas ? »
    Le dénommé Valmis sourit de plus belle et indiqua :
    « Effectivement jeune elfe, nous sommes doués de magie. »
    Les apostats étaient les mages qui avait refusé de se soumettre à la Chantrie et de rejoindre le cercle des mages, préférant leur liberté bien que cela fit d’eux des fugitifs aux yeux des templiers chargés de les chassés. Sinzeaphee avait déduit cela après avoir observé les mains des hommes nerveux, ils étaient prêts à jeter un sort à la moindre occasion, cependant pour avoir fréquenté des mages un autre question fut posée par l’elfe :
    « Vous n’avez pas de bâton pour canaliser votre magie? »
    Ce fut le jeune homme qui répondit cette fois-ci :
    « Maître Valmis nous apprend à canaliser notre énergie psychique dans notre propre corps
    -En vérité c’est un peu plus compliqué que cela Remus mais effectivement c’est l’idée principale. »
    Léliana ajouta à destination de Sinzeaphee :
    « Souvenez-vous de Flemeth, elle n’utilisait pas de bâton non plus
    -Oui mais Flemeth vivait depuis plusieurs siècles. »
    Valmis commenta alors :
    « C’est effectivement un art très ancien, peu connu du monde et qui demande un long entrainement, moi-même je ne le maitrise pas à la perfection. Sans vouloir changer de sujet, j’aimerais vous demander, comptez-vous explorer le temple vous aussi ? 
    -Oui c’est effectivement notre but. »
    Valmis sembla ravi de la réponse de Sinzeaphee, il observa le jeune Remus et demanda ensuite aux deux femmes :
    « Cela vous ennuierait si nous y allions ensemble, cela devrait vous rassurer Remus.
    -Qui vous dit que ces jeunes femmes seront un renfort suffisant pour une telle expédition ? Nous ne savons rien d’elles. »
    Sinzeaphee qui fut vexée qu’on mette en doute ses compétences après tout ce qu’elle avait enduré, répliqua sèchement :
    « Si vous désirez être rassurés je peux vous faire une démonstration immédiate de mes compétences. »
    Remus observa la jeune elfe qui lui lançait un regard noir, les bras croisés, tout en pinçant les lèvres, il sembla ne pas vouloir la contredire davantage et s’en remis à son chef. Valmis comprenant qu’il valait mieux ne pas insister sur le sujet ouvrit les portes de pierre à l’aide d’un sort et indiqua d’un geste poli de la main :
    « Mesdames, si vous voulez bien nous faire l’honneur. »

    Les deux femmes accompagnées du groupe d’apostat descendirent donc dans le temple qui semblait s’enfonçait sous terre avec un long escalier. Les lieux étaient magnifiquement éclairés grâce à des pierres luminescentes, sans doute imprégnée d’une magie très ancienne. L’intérieur était taillé dans de la pierre blanche comme pour l’extérieur, mais les reflets bleus des pierres donnaient à l’ensemble des pièces un sentiment particulier d’apaisement. L’endroit était silencieux à l’exception de quelques brises de vents et d’écoulement d’eau, en effet par endroits des petites cascades d’eau descendaient le long des murs pour passer sous le sol afin de rejoindre une destination inconnue. Bien qu’elle faisait preuve de prudence, Sinzeaphee ne put s’empêcher d’admirer la beauté des lieux, il était difficile à croire que l’endroit était aussi ancien alors qu’il paraissait encore neuf. Cela faisait plus d’une vingtaine de minutes qu’elles étaient descendues dans le temple, traversant le long escalier de l’entrée, un atrium, plusieurs couloirs et quelques petites salles, sûrement des chambres destiné aux résidents qui avaient vécu ici. Elles n’avaient croisé aucun danger jusqu’à présent mais Sinzeaphee avait rapidement observé une chose étrange qu’elle décida d’indiquer à Léliana :
    « Avez-vous remarqué que ces lieux n’ont pas de toiles d’araignée et aucune poussière
    -J’avais également noté cela effectivement, pensez-vous qu’il y a de la magie derrière tout ça ?
    -De la magie ou alors quelqu’un vit ici…restons sur nos gardes. »
    Après plusieurs longs couloirs, le groupe finit par atteindre une grande salle avec un haut plafond soutenu par des piliers sculpté pour leur donner l’apparence d’arbre. Le plafond lui-même était sculpté avec des motifs de feuilles et de branche, au centre de la pièce se trouvait une sorte de grand puits dont l’intérieur dégageait une lumière pourpre. Derrière ce même puits  se dressait une immense statue représentant un être humain, le dos courbé et se tenant le visage de manière honteuse. Les deux femmes s’avancèrent avec prudence suivies de près par les apostats, Sinzeaphee observa l’intérieur du puits qui semblait vide malgré la lueur qu’il dégageait. Léliana s’approcha de la statue, une gravure avait été disposé au pied de celle-ci, Léliana tenta de lire mais elle déclara attristé :
    « Je n’arrive pas à traduire, c’est écrit en une langue que je ne connais pas.
    -Je peux peut-être essayer »
    Remus s’était approché de la gravure et sembla analyser les syllabes une à une tout en traduisant à voix haute :
    « Ici repose le plus grand échec du créateur, des êtres ratés qui n’auraient jamais dû voir l’aube, la présence du gardien assure que cette erreur soit contenue à jamais. »
    Sinzeaphee avait attentivement écouté et indiqua alors :
    « Des créatures ratées et un gardien alors que nous n’avons pas croisé âme qui vive, ce n’est pas rassurant. Nous devrions sans doute repartir et celer l’entrée de ce temple de nouveau. »
    Alors qu’elle se retourna, Sinzeaphee remarqua que Valmis était resté pencher au-dessus du puits, un léger rictus se dessiner sur son visage comme s’il se remémorait de mauvais souvenirs. Son humeur changea d’un coup lorsqu’il redressa la tête et observa Sinzeaphee tout en s’excusant :
    « Désolé de vous faire participer à cela mesdames mais désormais je ne peux plus vous laisser partir. »
    Il se repencha vers le puits et sembla s’adressait à quelqu’un :
    « Venez ! Je vous offre le repas et vous m’offrirez le repos ! »
    Sa voix résonna dans la profondeur du puits puis il s’en écarta. Des créatures en sortir alors, elle avait presque une apparence humaine en dehors du fait qu’elle n’avait pas de visages et que leur corps semblait disloqué, leur peau était également grisâtre. Les créatures se déplacèrent rapidement sur le sol, marchant comme des araignées, leur peau sembla s’arracher à l’endroit où aurait dû se trouver leur bouche dévoilant un trou béant. Sinzeaphee et Léliana avaient sorti leurs dagues prêtes à se défendre, Remus hurla :
    « Pourquoi faites-vous ça Valmis ?
    -Désolé mon enfant, c’est mon rôle, je n’ai pas le choix… »
    Sinzeaphee n’eut pas le temps de se demander s’il était sincère ou non que l’une des créatures tenta de lui sauter dessus, elle se baissa juste à temps tout en levant ses dagues vers la créature ce qui l’entailla profondément dans le torse, faisant couler un sang horriblement sombre, presque noir. Léliana de son coté avait réussi à mettre un coup de pied dans la tête de l’une des créatures pour la stopper dans sa course avant de lui planter ses dagues dans la nuque, la créature poussa un hurlement strident alors qu’elle essayait de se défaire des lames qui resté fixés dans son corps. Sinzeaphee aperçut une autre créature prête à bondir sur sa bien-aimée, heureusement un jet d’intenses flammes l’attaqua et la créature tomba au sol, Remus était intervenu. Les autres apostats avaient déjà été attaqués et tuer, Sinzeaphee eût à peine le temps de remercier Remus d’un signe de la tête que deux autres créatures lui foncèrent dessus. Tandis qu’elle donna un coup de pied à celle de gauche pour la faire reculer, elle fit de rapides mouvements parfaitement calculés avant d’entailler profondément le visage de celle de droite, ce fut Léliana qui vint achever la deuxième créature en lui sautant par-dessus. Remus continuait de lancer des sorts sur les monstres qui arrivaient toujours en nombre, il s’aperçut qu’ils commençaient tout trois à se faire encerclé, il leva la main en l’air avant de la reposer brusquement au sol. Cela provoqua une grande onde de choc, comme si la terre venait de trembler, les créatures avaient reculé sous le choc et semblaient encore déboussolées. Durant ses quelques secondes de répit, Sinzeaphee s’aperçut que Valmis, voyant que les créatures risquaient fort d’être vaincu, commençait à s’enfuir, elle hurla en direction de sa femme :
    « Il faut que vous le stoppiez ! »
    Léliana mit quelques secondes à comprendre, puis voyant Valmis courir, elle prit son arc ainsi qu’une flèche, se concentra et tira, la flèche siffla à travers la salle et se planta dans la jambe du sorcier qui tomba à terre. Les deux femmes ne purent apprécier cette réussite bien longtemps, les créatures commençaient de nouveau à s’approcher. Léliana continua de décocher des flèches visant à chaque fois les têtes des créatures, Remus ne cessait d’invoquer des sphères enflammées qu’il lancait sur les monstres tandis que Sinzeaphee était en première ligne, taillant et tranchant la chair des bêtes autant qu’elle le pouvait. Bien qu’elle se prît plusieurs coups de griffes, elle continua de combattre enchainant les roulades arrière et les sauts afin d’éviter au maximum de prendre de nouveau coup. Finalement, lorsqu’il ne resta plus que quatre ou cinq créatures, celles-ci arrêtèrent de combattre et s’enfuir dans le puits tout en hurlant. Sinzeaphee se redressa tout en se tenant le bras en dessous de l’épaule, observant les créatures qui partaient, Léliana s’approcha de son amour et demanda :
    « Vous n’êtes pas trop blessée ? »
    L’elfe retira sa main dévoilant la profonde entaille qu’elle avait au bras, le sang coula le long de sa chair, Remus s’approcha à son tour et proposa :
    « Ne bougeait pas, je vais vous soigner. »
    Il fit quelques mouvements avec ses mains, Sinzeaphee ressentit un grand froid là où elle était entaillée puis ce fut une douce chaleur tandis que sa peau brillait, finalement la blessure était refermée en ne laissant aucune marque. L’apostat observa les lieux et indiqua tristement :
    « J’ai bien peur que Valmis ait réussi à s’enfuir. »
    Effectivement l’homme avait disparu, Léliana cependant confiante ajouta :
    « Il n’a pas dû aller bien loin, rattrapons-le. »
    Les deux femmes coururent suivies de près par le mage, alors qu’ils arrivèrent tous trois au grand escalier de l’entrée, Valmis était occupé d’y monter hâtivement, il avait réussi à guérir sa jambe mais semblait encore en souffrir un peu. Léliana prépara une autre flèche et annonça furieuse :
    « Avancez encore d’un pas et je vise l’autre jambe. »
    Sinzeaphee l’observa fière et ajouta à l’encontre de Valmis :
    «N’essayez pas quoi que ce soit, sinon j’autorise Léliana à s’entrainer à l’arc avec votre corps pour cible. »
    Valmis se laissa tomber à terre, abandonnant toute tentative de fuite, il semblait effrayé mais également attristé, ce fut Remus qui posa la première question :
    « Pourquoi avoir fais cela Valmis, vous qui étiez mon mentor, vous étiez prêt à me sacrifier…
    -Je n’avais pas le choix…
    -Bien sûr que si vous l’aviez, comme si vous étiez obligé de nous lancer à ces créaturess comme-ci nous n’étions que des morceaux de viande. »
    Sinzeaphee qui pensait avoir compris demanda alors :
    « Vous êtes le gardien n’est-ce pas ? Celui dont parle la gravure. »
    Valmis leva la tête et confessa :
    « Oui c’est bien moi, je suis chargé de veiller à ce que ces infamies ne sortent pas de ce lieu et cela depuis le début des temps.
    -Pourquoi ne pas les avoir tués ou détruites ou que sais-je d’autre… »
    Valmis observa Léliana comme si la question qu’elle venait de poser était ridicule, il répondit néanmoins :
    « Ne croyez-vous pas que j’ai essayé depuis tout ce temps ? Tout comme moi, elles reviennent
     sans cesse à la vie, vous pouvez êtres sûr que les créatures que vous avez tuées aujourd’hui sont de nouveau en vie dès demain.
    -Mais pourquoi les nourrir ?
    -C’est là tout mon fardeau, je suis le seul à pouvoir les contrôler, le seul qu’elles n’attaqueront jamais tant que je suis en vie mais pour cela je suis contraint à les nourrir de chair humaine une fois par an afin de pouvoir conserver mon immortalité. Si je meurs alors les créatures finiront par le remarquer et elles sortiront de leur prison pour aller se nourrir elles-mêmes. Entre sacrifier quelques hommes et sacrifier la population entière, quel est le meilleur choix ? »
    Sinzeaphee réfléchit et demanda :
    « Pourquoi ne pas les nourrir de cadavres ? Ça évitera de sacrifier de pauvre gens qui n’ont rien demandé.
    -J’ai déjà essayé, ça ne marche pas non plus. »
    Léliana déclara écœuré :
    « Mais il y a forcément un moyen d’éviter tout ça !
    -Je regrette, je ne vois aucune solution qui ne nécessite pas de mort.
    -Moi j’en vois une. »
    Remus qui n’avait pas parlé depuis venait d’intervenir confiant, il observa Valmis et déclara :
    « Apprenez-moi à les contrôler, apprenez à d’autres gens à les contrôler. Si vous mourrez alors d’autres s’occuperont de les garder captif juste par obéissance et il n’y aura nullement besoin de sacrifice.
    -Mon garçon je doute fort que cela puisse marcher.
    -Vous vous devez d’essayer Valmis, vous le devez au nom de tous les morts que vous avez provoqués, si c’est une possibilité d’éviter qu’il y en ait de prochaines en votre nom.
    -Vous rendez-vous compte que cette tentative qui n’a presque aucune chance de réussir pourrait prendre le temps du reste de votre vie ?
    -Je suis prêt à accepter cela mais je n’accepterais plus aucun mort de plus par ces monstres
    -Vous auriez dû mourir, ça m’aurait facilité les choses. »
    Sinzeaphee intervint :
    « Écoutez-le ! Il tient peut-être une solution, vous ne pouvez refuser d’essayer. »
    Valmis observa l’elfe, celle-ci lui jetait un regard noir tout en pinçant les lèvres, Léliana lui lançait également un regard de défi. Valmis se releva et bien qu’il ne semblait pas convaincu il déclara :
    « Fort bien, je suis prêt à essayer dans ce cas, on verrait mieux de s’entrainer tout de suite.
    -Allez Valmis, je vais raccompagner ces dames jusqu’à la sortie et celer la porte derrière elle. »
    Les deux femmes remontèrent à la surface avec Remus, arrivé de nouveau à l’extérieur, Léliana demanda au jeune homme :
    « Êtes-vous bien sûr de vouloir faire ça ?
    -Ma décision est prise, peu importe le temps que cela prendra mais si je peux arrêter ces sacrifices alors mes amis ne seront pas morts en vain. Je vous remercie mesdames et vous dis donc adieu»
    Il retourna dans le temple et fit des gestes de ses mains afin de refermer les lourdes portes de pierre. Le calme régnait dans la clairière, le soleil brillait, rien n’indiquer que de sombres créatures se trouvait juste sous les pieds des deux femmes, Léliana indiqua en observant le sol :
    « J’aurais espéré ne plus avoir affaire à de tels malheurs, ce monde est aussi beau que sombre… »
    Sinzeaphee s’approcha d’elle et l’embrasse tout en la serrant contre elle, puis elle annonça avec un sourire coquin :
    « Vu que nous sommes couvertes de sang nous allons devoir prendre de nouveau un bain 
    -Oh allons, cessez de m’aguicher de la sorte, ça me fait perdre tout mon bon sens. »
    Les deux femmes observèrent une dernière fois le temple puis se prirent la main en s’enfonçant de nouveau dans la forêt, se dirigeant vers leur prochaine destination.

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  • La capitulation du Roi

     

    Il fut jadis, loin auparavant, un roi, du nom d’Almarius, trônant sur un grand pays au nom d’Halovard. Vint un jour un grand conflit opposant Ohvinar, roi d’Orpancil, au Roi Almarius. Orpancil fut vaincu mais sa capitulation fût un coup  d’Ohvinar, il avait un plan. Son abandon fût appris au matin d’un jour qu’avait choisi Ohvinar, dans la cour du fort où il lâcha son blason ainsi qu’un pavois puis son Fauchon, marquant ainsi sa soif d’un rachat qui fût court. Car un roi, à l’instar d’Ovhinar a toujours un plan pour garantir son acclamation. Ovhinar trompa son maton, pour ça il indiqua sa damnation, annonçant qu’il mourrait à minuit sauf si on mouilla son corps par du vin. Il justifia son cas fatal, racontant qu’un soir durant son incursion à Halovard, un gourou sollicita qu’on lui allouât un frichti. Ovhinar, niant l’imploration du gourou, fût alors maudit. Pour garantir son propos Ovhinar avait, avant sa capitulation, bu un poison qui allait affaiblir sa constitution jusqu’à la mort sauf s’il consommait du lait avant la nuit. Aucun hasard fût pris, Almarius voulait qu’Ovhinar soit vivant, ainsi on fit sortir Ovhinar du cachot puis son maton lui appliqua du vin blanc royal sur la chair. Olvhinar profita du bain qu’on lui offrit puis d’un coup, il saisit son maton au cou, l’asphyxiant illico puis ramassa son brand qui chuta au sol. Olvhinar s’avança dans l’abracadabrant palais du roi Almarius, tuant tout soldat qu’il croisa parmi d’infinis couloirs. Olvhinar parvint jusqu’à Almarius qui mandât d’un ton doux à sa vision :
    « Mon Frangin, pourquoi parais-tu si vil ?

    -Ta punition. Tu dois subir mon courroux, il s’agit d’un souhait profond pour moi.
    -Tu as suivi un choix fatal.
    -Ta mort adoucira ma soif »
    Olvhinar tua son rival d’un coup tranchant au cou, on annonça l’information à la population puis on proclama Ovhinar roi d’Halovard. Plus tard, au soir, Olvhinar mourut par son poison qu’il avait omis dans la sanctification son inouï plaisir.  Durant l’accablant mois qui suivit, on maudit l’hallucinant jour où un duo royal mourût, jour qu’on nomma plus tard « La punition du Malin »

     

     

    Ce récit à quelque chose de particulier si vous observer bien, j'ai en effet voulu relever un défi en rendant hommage au livre "La disparition". Tout comme dans ce livre, mon histoire n'utilise jamais la lettre "e" et croyez moi, c'est bien plus compliqué qu'il y paraît XD
    Ce fût un défi fun à faire, que ce soit dans la recherche de synonyme, la découverte de nouveau mot ("Frichti", sérieux ! :p ) ou même la tournure de phrase délicates. Du coup il est vrai que le récit semble biscornu mais ça va, je pense m'en tirer malgré tout :V
    Bref, j'espère que vous apprécier malgré tout la petite histoire et surtout l'exercice effectué, sur ce bonne vacances à tous :)

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  • Prisonnier

     

    Aussi loin que remontaient ses souvenirs, Homme avait toujours vécu dans cette pièce close. C’était une pièce simple, faîtes de briques noires, contre l’un des murs se trouvait son lit et en face de celui-ci il y avait sa baignoire. Entre ses deux murs et collé à celui du nord était installé un cabinet de toilette et, juste au-dessus, une petite vitre laissant apercevoir de l’herbe. En face de cela se trouvait en bas du mur, près du sol, une ouverture par lesquelles passaient les plateaux-repas qu’on lui donnait chaque jour. Il avait toujours vécu seul et n’avait croisé qu’une personne dans sa vie à savoir Professeur, un autre comme lui, c’est d’ailleurs Professeur qui avait donné à Homme son prénom. Professeur était venu durant la jeunesse d’Homme pour lui apprendre les 4 règles absolues : Il faut dormir dans le lit, Il faut se laver dans la baignoire, Il faut faire ses besoins au cabinet et Il faut manger ses repas. Professeur lui avait également enseigné un peu de vocabulaire ainsi que les noms des choses qui l’entourait comme « mur » , « vitre », « herbe » ou « extérieur ». Cela faisait désormais plusieurs jours que Professeur n’était plus venu, Homme se souvenait de la dernière fois qu’il avait vu Professeur, il lui avait demandé :
    « Pourrais-je visiter l’extérieur ? »
    Ce à quoi Professeur avait répondu avec un sourire :
    « Non désolé tu ne pourras pas ou seulement dans tes rêves en tout cas. »
    Depuis Homme rêvait effectivement de visiter l’extérieur, il s’allongeait sur son lit en fermant les yeux et en se concentrant suffisamment, il se retrouvait à l’extérieur.
    Il était alors dans une grande et vaste zone remplie d’herbe, l’herbe semblait danser bien qu’il n’y ait aucune musique et aucun son. Homme voyait le bâtiment aux briques noires dans lequel il vivait et aperçut plus précisément la vitre qui donnait sur sa maison, elle se trouvait proche du sol de l’extérieur. Lorsqu’il observa le sol à ses pieds de plus près, Homme se rendit compte que sous l’herbe, il y avait une surface sombre mais plus claire que les briques noires mais elle semblait tout aussi froide et dure. Parmi l’herbe se trouvait ce qui semblait être des bouts de briques cassées, c’était des morceaux gris, dure et aux formes imprécises. Homme saisit l’un des petits objets, il lui vint une idée folle, il lança l’objet de toutes ses forces sur la vitre de sa maison. Le bruit et le choc firent sortir Homme de sa concentration, la vitre de sa maison venait d’être brisé, il entendait un sifflement et ressentait un souffle frais parcourir la pièce. Homme se concentra de nouveau afin de rêver, il était de nouveau à l’extérieur mais cette voici il ressentait et entendait le vent qui faisait danser l’herbe. Il retoucha la surface marron de terre, c’était mou, chaud au-dessus et frais en dessous. Il vit de nouveau des cailloux et des pierres sur le sol, Homme ignorait comment il arrivait à placer des noms sur tout cela, cela venait peut-être de ce que Professeur avait appelé son subconscient. Homme entendit de faible cliquetis et claquement au loin, il décida d’aller voir, lorsqu’il s’approcha il vit de l’eau mais elle n’était pas comme celle qu’on lui mettait dans ses bouteilles, celle-ci bougeait toute seule et semblait plus claire. Lorsque Homme la toucha il se rendit compte qu’elle était également plus fraiche, il y avait également des cailloux dans le fond de l’eau. Homme décida de continuer sa découverte et continua d’avancer. Alors qu’il continuait d’avancer à travers des prairies, des collines, des champs et des forêts, enchaînant les découvertes fantastiques sur ce magnifique monde qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il finit cependant par fatiguer suite à tout ce chemin parcouru, il décida donc de s’allonger sur le sol et de fermer les yeux, se remémorant avec plaisir tout ce qu’il avait vu. Dans la pièce aux briques noires, on finit par retrouver Homme mort de faim et de froid, ce dernier avait oublié de manger et la neige et le froid de l’hiver étaient entrés par la vitre brisée. Professeur ayant appris la mort d’Homme indiqua que celui-ci était désormais libre bien que ce soit dommage qu’il le fut de cette manière.

     

    L'idée de base était d'imaginé les sensations que ressentirait un Homme ,qui fut toujours enfermé lorsqu'il découvrirait l'extérieur de sa prison, la nature et le reste du monde. J'ai donné quelque petit exemple dans le récit mais on peu imaginer plein de possibilité et je pense qu'il y a quelque chose d’intéressant là derrière, peut-être a retravaillé à l'occasion.

    Sinon je vous invites à suivre Cactus  la BD de l'été proposé par Marie Blue qui propose 1 page par jour, elle à l'air d'avoir inventé une histoire sympa qui m'intrigue pas mal donc je vous invites à découvrir cela :p

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  • Échec Impossible


    Le journaliste arriva à l’accueil du commissariat et présenta son badge en se présentant :
    « Bonjour je suis le journaliste Drim Carnel, j’ai eu l’autorisation d’avoir un entretien avec votre supérieur pour une interview.
    -Attendez un instant je vous prie, je vais vérifier cela. »
    L’homme de l’accueil scanna le badge du journaliste avec un petit objet noir, fin comme un crayon et inspecta les données sur son écran de bureau. Il finit par répondre :
    « Effectivement monsieur Carnel, je vais prévenir ma supérieure. »
    Il appuya sur un simple bouton qui transmit les informations. Drim dû attendre plusieurs minutes, le jeune homme blond en profita pour observer les alentours, il ne comprenait pas cette mode actuelle qui consistait à couvrir tous les murs de plaques métalliques mais il supposa qu’il fallait vivre avec son temps. La chef des lieux finit par se téléporter dans le tube à coté de l’accueil et vint saluer Drim qui lui serra la main tout en déclarant :
    « Enchanté de faire votre connaissance Madame Vexie
    -Moi de même monsieur Carnel, si vous le voulez bien nous allons aller directement à mon bureau.
    -Je vous suis. »

    Ils prirent tous deux le téléport et arrivèrent à leur destination, contrairement au reste du bâtiment, le bureau avait une décoration très ancienne datant surement du second millénaire. La directrice de lieu invita Drim à s’asseoir face à elle, le jeune homme sortit son cube enregistreur, il posa le petit objet pas plus grand qu’une balle de ping-pong sur le bureau, ce qui alluma une petite lumière jaune sur le cube. Drim  le testa en énonçant à haute voix :
    « Enregistrement. Je suis Drim Carnel, nous sommes le 14 novembre 4050, ceci est un test. Lecture»
    Il attendit quelques secondes le cube répéta ce qu’il venait de dire, Drim ajouta :
    « Bien, réinitialisation…enregistrement. »
    La lumière passa du rouge puis au vert afin de signaler qu’il enregistrer. Drim sortit sa tablette holographique sur lequel il avait préparé ses questions et commença à lire avec un ton naturel :
    « Aujourd’hui le crime est au plus bas, pour ne dire quasiment absent, alors que vous êtes l’unique commissariat de la région. Qu’est-ce que cela vous fait d’être la dirigeante d’un tel succès ?
    -C’est une place qui m’est revenue avec beaucoup de chance, disons simplement que les bonnes choses sont arrivées aux bons moments.
    -Je vais dès à présent vous posez la question que tout le monde s’est posée au moins une fois, comment faites vous pour en être arrivé là ? »
    La directrice des lieux demanda simplement :
    « Est-ce que votre enregistreur fait enregistrement vidéo ?
    -Oui effectivement.
    - Très bien activez-le, je vais vous montrer notre méthode. Suivez-moi. »

    Drim se leva et suivit la jeune femme jusqu’à une grande pièce dans laquelle se trouvaient plusieurs grands portails métalliques, tout en tenant le cube devant lui. Les différents portails étaient reliés à des ordinateurs à l’aide de plusieurs câbles, Drim reconnu tout de suite ces appareils et demanda surpris :
    « Ce sont des portails temporels ?!
    -Oui effectivement.
    -Pourtant les voyages temporels sont interdits depuis plus de cent ans…
    -Étaient interdits…Depuis plusieurs mois, ils sont de nouveau autorisés uniquement pour les secteurs agréer d’un droit d’usage. Désormais nous savons mieux contrôler ces voyages temporels, nous savons prévoir quels impacts auront nos changements et ainsi faire au mieux pour que les changements sont à la fois minimes et bénéfiques.
    -D’accord mais en quoi cela vous aide-t-il à éliminer le crime ?
    -J’aurais pensé que vous aviez deviné…Pour les crimes de catégorie Une, tel que les vols, les infractions…tout ce qui n’applique aucun dégât physique chez d’autres personnes, nous nous rendons sur les lieux aux moments où le crime est commis et nous l’arrêtons, tout simplement.
    -Et pour les autres crimes, comme les meurtres ou les viols…
    -Là se fut plus compliqué de choisir la manière à opérer… Tant qu’un meurtrier n’a tué personne, il n’est pas coupable et si nous attendons qu’il le soit…il y a une victime. Cela nous a beaucoup fait réfléchir sur la manière à opérer et la meilleure solution que nous ayons trouvée c’est d’éliminer le futur meurtrier avant qu’il ne fasse une victime. »

    Drim fut choqué d’entendre cela, il questionna :
    « Cela veut dire que vous enfermer une personne non coupable de base parce que vous savez qu’elle le sera…cela ne pose-t-il pas de problème de justice, ou même de moral ? »
    La directrice prit une grande respiration avant de répondre :
    « C’est encore pire que cela, nous ne les enfermons pas cela provoqué une surcharge de nos établissements…la plupart du temps nous appliquons la peine de mort… »
    Drim resta sans voix, la directrice semblait lâcher ce qu’elle avait sur le cœur depuis longtemps, elle ajouta presque en larmes :
    « Je ne pense pas que ce soit la solution idéale, j’espère sincèrement qu’un jour nous trouveront une manière plus correcte de faire les choses mais pour le moment c’est la seule qui… »
    Drim stoppa l’enregistrement, il se sentait gêné et déclara à la jeune femme :
    « Je ne pense pas diffuser cette interview, cela risque d’attirer les foudres sur vous et je vois que vous souffrez bien assez comme ça, je ne pense pas que la population soit prête à entendre cela. Je vais vous laisser… »
    Drim partit, alors qu’il s’apprêtait à sortir du bâtiment la directrice le rattrapa et le supplia :
    « Vous devez diffuser cette interview, les gens doivent savoir. »
    Drim préféra ne pas répondre, il n’était pas sûr que cela fût une bonne idée néanmoins il y réfléchirait. Il ignorait si ce que faisait le commissariat était une bonne chose ou non, il retournait la question dans tous les sens. Ce n’était pas juste mais cela sauvait un grand nombre d’innocent, un grand nombre de vies. Il n’arrivait pas à se décider s’il était pour ou contre, cette technique avait de très mauvais côté mais également de très bons, cela le fit réfléchir toute la nuit et il ne dormit pratiquement pas.

    Le lendemain matin, deux grandes nouvelles étaient présentes dans la presse, la première était l’interview de Drim, la seconde concernait Millanne Vexie, la directrice du commissariat, qui s’était suicidé en laissant pour seuls mots « J’ai stoppé une grande meurtrière »

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