• La meilleure chose que tu puisses voir


    C’est son sourire qui t’est destiné

     

     

     

    La meilleure chose que tu puisses sentir


    Ce sont ses bras occupés de te serrer

     

     

     

    La meilleure que tu puisses entendre


    C’est à quel point elle peut t’aimer

     

     

     

    La meilleure chose que tu puisses vivre


    C’est d’être et de rester à ses côtés

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  • Le Plafond

     

    Stéphane était allongé sur son lit, il ne dormait pas, il restait les yeux ouvert à observer son plafond blanc. Il respirait calmement, écoutant le bruit de l’air qui circulait, le regard perdu dans la blancheur du plafond qui lui faisait face. En vérité, Stéphane réfléchissait sur de nombreuses choses, trop nombreuses d’ailleurs, il essayait en vain de faire le vide dans son esprit mais cela ne fonctionnait pas.
    Le jeune homme se demandait actuellement si sa vie lui convenait, bien qu’il ait déjà réfléchi et répondu de nombreuses fois à cette question, elle revenait sans cesse dans sa tête. Après avoir débattu avec lui-même, il finit par s’admettre que sa vie ne le satisfaisait pas pour le moment et qu’il ferait ce qu’il faut pour l’améliorer. Il observait toujours le plafond, bien que celui-ci n’ait rien d’intéressant, cela l’aidait bien qu’il ne sût pas comment l’expliquer.
    Il posa ses mains contre son cœur et l’écouta battre sans sa poitrine, ce geste lui fit penser à une personne qu’il appréciait beaucoup, bien qu’il sût que cet amour ne mènerait probablement nulle part. L’amour était pour lui un symbole de souffrance, jusqu’à présent l’amour ne lui avait jamais apporté de la joie. Il se demanda quelques instants si un jour il aurait la chance de connaitre le vrai amour avant d’arrêter d’y penser.
    Mais cela, combiné avec son tête à tête avec le plafond, lui rappela qu’il était seul, bien sûr il discutait avec des gens mais physiquement, il n’avait aucun ami. Il avait toujours connu cette solitude même étant enfant mais cela commencé à lui peser. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues sans qu’il s’en rende compte immédiatement. Le jeune homme s’engouffra sous sa couette, éteignit sa lampe de chevet et retenta de dormir.
    Il finit par tomber de fatigue et s’endormit, profitant ainsi de ses rêves, l’endroit qu’il allait lui redonner la bonne humeur qu’il venait de perdre.

    Une petite mise en scène sur ce que j'ai pu et ce que je peux ressentir parfois, ça arrive de moins en moins heureusement mais une chose est sûr, faire une mise au point sur soi c'est jamais bien génial ^^'

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  • La souffrance d’aimer.


    « Merci de m’avoir raccompagné Greg
    -Oh il n’y a pas de quoi, c’est normal.
    -T’es un chouette ami tu sais
    -Oh euh…merci »
    Greg observait son amie Jessica qui lui souriait, celle-ci ajouta en rentrant :
    « Allez au revoir, à la prochaine
    -Oui à la prochaine »
    La jeune femme referma la porte et Greg commença à marcher vers sa voiture, pensif. Il souffrait intérieurement mais ne laissait rien apparaître. Il était amoureux de Jessica bien qu’il sût que ce n’était pas le cas réciproquement.

    Cette nuit-là, une fois couché, il pensa encore à elle, comme toutes les nuits. Il la revoyait sourire, ce sourire si craquant qu’il appréciait tant chez elle et ses yeux verts si beaux, on pouvait voir la gentillesse de la jeune fille au travers de la brillance de ces pupilles. Il rêva qu’il tenait sa main, geste anodin qui pourtant le rempli d’une joie intense, ce simple geste représentait une union impossible dans la réalité. Son rêve continua, désormais il serrait la jeune femme dans ses bras, il sentait le souffle de cette dernière sur son épaule. Il passa sa main entre les cheveux de la jeune femme, ces cheveux si doux et si fin, le brun de ses cheveux lui allait si bien. Il passa de nombreuses fois ses doigts au travers de la coiffure de la jeune femme, c’était si agréable de pouvoir faire cela qu’il en profitant autant qu’il le pouvait. Son autre main était posée sur les hanches de la demoiselle, bien qu’il sache qu’il pourrait descendre plus bas, cela lui suffisait. Rien que de savoir qu’il serrait la jeune femme dans ses bras était une chose merveilleuse. Puis la jeune femme l’observa, avec son sourire si charmeur et vint alors un baiser. Cette fois-ci il ne sentit aucune sensation, il se contentait d’assister à la scène comme s’il était une autre personne qui observait la scène. Un baiser sensuel qui pourtant ne lui procurer aucun plaisir, au contraire il se sentait mal. Greg ouvrit les yeux, des larmes coulaient sur son visage.

    Il savait que cela était illusoire et que ça lui faisait mal mais il ne pouvait s’en empêcher. Il ne savait pas expliquer pourquoi il aimait la jeune femme, il appréciait beaucoup de choses chez elle mais pour autant il n’arrivait à mettre aucun mot assez correct pour expliquer ce qu’il ressentait. Cela le faisait tellement souffrir que parfois il souhaitât ne plus avoir de contact avec Jessica, jusqu’à l’oublier, qu’elle sorte de sa vie et de son esprit mais cette idée lui faisait tout aussi mal au cœur. La jeune femme était si géniale à ses yeux que ne plus lui parler, la voir ou l’entendre serait encore plus douloureux, il n’y avait aucune bonne solution. Il n’espérait rien dans sa relation avec Jessica, il savait à quoi s’en tenir, il n’avait qu’à attendre que cela passe et se résolve de soi-même. En attendant, il préférait souffrir de la présence de la jeune femme, plutôt que de l’absence de cette dernière, il était sûr de son choix même si ce n’était pas spécialement le bon. Il finit par s’endormir, laissant son esprit se reposer jusqu’au lendemain.

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  • Sans état d’âme



    « Entrez donc monsieur Fyllaros
    -Merci Docteur »
    Monsieur Fyllaros, ou Fabien de son prénom, était un homme qui approchait de la trentaine, cela faisait quelques semaines qu’il consulter le docteur Thinman. Le docteur Thinman était un psychanalyste dont la renommée n’était plus à faire, connu pour être très efficace, Fabien s’était immédiatement tourné vers lui afin de guérir ces troubles du sommeil que rien n’arrêtait, pas même les somnifères prescrits par son médecin. L’homme s’allongea comme d’habitude sur le divan noir tandis que le docteur alla s’asseoir sur le fauteuil gris quelques mètres plus loin. Ce dernier mis en route son magnétophone avant de prendre la parole :
    « Nous sommes le quinze, dix, deux-mille quatorze, ceci est mon cinquième entretient avec mon patient monsieur Fyllaros »
    Il reprit son magnétophone, écouta si cela avait bien enregistré en s’écoutant parlé et le remis à enregistrer. Il demanda :
    « Avez-vous réussi à dormir depuis notre dernier rendez-vous ?
    -Non toujours pas mais hier il s’est passé quelque chose de différent
    -Qu’est-ce que c’était ?
    -A vrai dire c’était une drôle de sensation, je ne saurais pas trop comment l’expliquer…
    -Essayez, décrivez cela avec vos mots en vous concentrant sur un détail à la fois. »
    Fabien se lança alors dans son explication :
    « Cette nuit j’étais allongé dans mon lit, je n’arrivais pas à dormir comme d’habitude. J’observai juste en direction du plafond et là d’un coup ça m’est arrivé. J’avais comme quitté mon corps, je ne le sentais plus, enfin c’est plus que je n’avais plus conscience d’avoir un corps. J’étais toujours dans la pièce pourtant, je voyais correctement et j’étais parfaitement conscient d’être dans ma chambre. C’est alors que j’ai vu mon propre corps allongé sur le lit et même si je trouve effrayant maintenant, à ce moment-là j’étais parfaitement calme. Puis je me suis senti de peu à peu de plus en plus lourd, d’un coup j’observai de nouveau le plafond et je pouvais de nouveau bouger mon corps. C’était comme si…mon âme était sorti de mon corps durant quelques secondes. Qu’en pensez-vous docteur ? »
    Le docteur était resté silencieux, écoutant attentivement le récit de Fabien, il finit par conclure avec le sourire :
    « Cela m’a tout l’air d’être une bonne nouvelle ! »
    Fabien fut surpris et demanda :
    « Comment ça Docteur ?
    -Allons, ça me paraît évident, vous avez rêvé ! Ce qui implique que vous enfin réussit à vous endormir, même si ça n’as pas duré longtemps c’est toujours un début.
    -Je ne suis pas sûr d’avoir rêvé, c’était trop réel pour ça.
    -Ça arrive régulièrement. En tout cas vous êtes sur la voie de la guérison, je pense qu’on peut arrêter là notre entretien, continuez de suivre mes conseils et vous finirez par dormir sans soucis. »
    Le docteur raccompagna Fabien jusqu’à la sortie, une fois l’homme sorti de la pièce, le psychanalyste stoppa son magnétophone et se saisit du téléphone. Il composa rapidement un numéro, cela sonna quelques secondes avant de décrocher, le médecin dit alors simplement :
    « C’est moi, un de mes patients à réussi à le faire sans mourir, il est prêt pour nos expériences. »
    Il raccrocha.

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  • Enchainé


       Au début je ne savais pas bien comment agir lorsque je me suis retrouvé enfermé dans cette pièce, attaché par une chaîne. Elle n’était pas responsable, elle me retenait ici de manière involontaire et pourtant au lieu de garder mon calme j’ai paniqué. Elle a disparu dans ma panique, cela me perturba mais il fallait que je reprenne mes esprits. Les jours passaient tandis que j’essayais de détruire cette chaîne mais j’avais l’impression que je n’y arriverais jamais sans aide. Les jours passaient, puis les semaines, puis les mois, à force d’acharnement je sentais la chaîne céder, j’allais enfin être libéré de tout cela. C’est alors qu’elle est revenue et qu’elle a réparé la chaîne sans le savoir, je n’ai pas compris les raisons de son retour et je ne le comprendrais jamais, la seule chose que j’ai compris ce que cette chaîne était devenue aussi solide qu’au début voir plus, bien plus.
    Pendant plusieurs jours, elle resta là, j’avais renoncé à l’idée de détruire cette chaîne, je n’y arriverais pas, le mieux était d’attendre qu’elle me libère ou qu’une autre le fasse. Puis vint un jour où elle repartit, elle revint quelques jours après et repartit de nouveau. Au fil des semaines elle ne faisait que des entrées et venue, elle ne restait jamais bien longtemps.
    C’est alors que je m’aperçus d’une chose qui m’inquiéta plus que tout le reste, la chaîne rouillée et les murs de la pièce se fissuraient. Je ne voulais pas que cela s’arrête ainsi, tout cela ne pouvait pas se terminer si simplement, ça ne pouvait pas juste disparaitre comme si cela n’avait jamais existé. Plus personne ne pourrait venir me sauver, plus personne ne pourrait me tendre la main, cela m’obligera à partir seul.  Alors que tout semble s’effacer, j’attends effrayé, par peur d’être condamné à être libre à jamais.


    Évidement ce récit n'est pas celui d'un homme enfermé qui raconte ce qu'il subit. C'est très imagé, chaque élément correspond à quelque chose de bien particulier réuni autour d'un même sujet. Ce récit est très court car il n'a pas pour but de raconter une histoire, de faire réfléchir ou même de dénoncer quelque chose, c'est juste une mise en scène de ce que j'ai pu connaitre et je trouvais cette mise en scène intéressante et ce qui m'as vraiment motivé c'est l'idée de la phrase finale.

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  • Bonjour tout le monde, aujourd'hui un petit truc un peu spécial, voyant que cette semaine je mettais lancé dans un petit récit mais qu'au final j'ai aucune idée de quoi raconter dedans (mon but était juste d'écrire une histoire fantastique et épique mais, j'y arrive pas encore ^^' ), ça m'as donné envie de vous parler de 2 gros projet sur lequel j'avais commencé à bien travaillé dessus et qu'au final j'ai abandonné.

    Le premier se serait appelé
    "Crise Vitale", cela aurait été un petit roman de 5/6 chapitre, orienté humour mais également quelque peu dramatique.
    L'histoire aurait été simple, il s'agissait d'un homme d'une vingtaine d'année qui après avoir fait une crise cardiaque se rends compte qu'il aurait put mourir alors qu'il n'aurait jamais été véritablement heureux et qu'il aurait eu une vie plutôt merdique. Il décide donc de vivre pleinement sa vie comme il l'entends, de ne plus se priver de quoi que ce soit peu importe les conséquences.   Mon inspiration était le début de Breaking Bad mais surtout Very Bad Trip, j'imaginais bien un mec qui disait juste "fuck" au reste du monde histoire de juste profiter comme il le voulait sans se soucier de quoi que ce soit. J'avais donc commencé à écrire les trois premiers chapitres mais je me suis vite rendu compte que je n'arrivai pas à créer de bonne situation comique donc au final ça n'avait que peu d’intérêt et j'ai arrêter.

     

    Le second gros projet se serait appelé "Nomed", là je voyais un roman d'une dizaine de chapitre. L'histoire était celle d'un ange de la mort fraichement envoyé sur terre par sa mère (La Mort elle-même donc). Cette ange de la mort se serait fait passé pour un étudiant lambda en parallèle d'accomplir sa tache de donner la mort à ceux dont l'heure est arrivé. Mon idée la dedans était de parler de (roulement de tambour inutile) la mort. J'avais prévu qu'il y ai différents type de mort (accident, meurtre, fin de vie etc...) et faire débattre le personnage principale et ses amis autour de cela. L'idée de parler de la mort de manière décomplexe me plait, même si la mort c'est pas cool heureusement que ça existe sinon ce serait bien pire (Un monde sans la mort = souffrance éternel vu qu'on continuerait de vieillir à l'infini, rien que ça c'est horrible car c'est pas le seul problème que ça poserait).  Bien sur j'aurai enveloppé toute ces idées sur la mort autour d'une intrigue dont j'avais un bon schéma.
    J'avais donc commencé à faire de gros brouillon pour chaque chapitre, de gros résumé et maintenant j'ai compris que j'aurai jamais du faire ça. Je me sens bien plus à l'aise par le fait d'écrire sans avoir tout prévu de A à Z, sans prévoir ce qui vas se passer dans chaque chapitre. En fait quand on fait cela, on a l'impression d'écrire l'histoire deux fois d’affilée donc c'est plus chiant qu'utile. Donc c'est peut-être un projet sur lequel je retravaillerai par la suite car ça me tient à coeur mais plus de cette manière.

    Enfin voilà, au moins même si ces projets ont été abandonné (pour le moment) au moins ils ne tombent pas dans l'oubli complet ^_^

    Sur ce, à la prochaine sur le blog en espérant que l'inspiration revient au galop o/

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  • Information et manipulation

     

    Aujourd’hui j’ai envie de faire une expérience, je vais vous donner deux articles de journaux inventés. Ces deux articles parleront du même accident de bus et ils vous diront la vérité tous les deux. Seulement ils seront construits de manières différentes et ne donneront pas les mêmes détails, voyons alors ce qui en découle…

     

    Journal « L’Actualité Française »

     

    ACCIDENT AUX ALENTOUR DE ST FERMARD : PLUSIEURS BLÉSSÉS

     

    Hier dans l’après-midi un accident de bus a eu lieu aux alentours de St Fernard, plusieurs personnes emmenées aux soins médicaux.  C’est hier dans l’après-midi que le bus, chargé d’emmener les résidents de la maison de retraite de Dennezelle, situé dans le Nord, en voyage, a été percuté par une voiture de plein fouet. Le véhicule, conduit par un couple de jeunes personnes musulmanes, aurait dévié sa route au dernier moment et serait rentré de face dans l’autobus. Sur les trente-deux résidents, plusieurs ont été blessés, certains des d’entre-deux ont même été envoyés aux soins médicaux. La police chargée de l’enquête, confirme « ne pas exclure la possibilité d’un acte volontaire », sachant que l’homme qui conduisait le véhicule, Yamoud Dangalhad, avait déjà été interpelé sur les routes. De nouvelles infos seront données prochainement, en attendant nous souhaitons bon rétablissement aux blessés.

     

    Journal « l’Info Routière »

     

    ACCIDENT DE BUS À ST FERNARD, PLUS DE PEUR QUE DE MAL

     

    Dans l’après-midi de la journée d’hier, une voiture a percuté un bus, par chance les dégâts sont avant tout matériels. L’autobus, transportant des personnes âgées, a été percuté par un véhicule non loin de St Fernard. Bien qu’arrivés sur place d’urgence, le personnel médical a constaté qu’avec chance, les blessures des personnes concernés sont pour la plupart minime, certaines d’entre-elle ont cependant été emmenées au centre médical en surveillance dû à leur faible état de santé, comme la femme enceinte du conducteur de la voiture. Ce dernier témoigne avoir soudainement perdu le contrôle de son véhicule et ne plus pouvoir ajuster sa direction. C’est la piste principale que poursuit la police « tout semble indiquer une défaillance  mécanique » selon elle. En espérant que tout le monde se remette de ce choc qui par chance, ne fut qu’une frayeur.

     

     

    Les deux articles ci-dessus ont choisi de parler ou de taire certains détails, tout ce qu’ils disent est vrai mais la façon de le dire joue beaucoup. Le premier se veut plus « choc » et en plus en profite pour inciter la haine envers une communauté de manière tout à fait légale. Le second se veut plus rassurant et direct, indiquer les faits de manière simple comme pour faire un résumer de la situation. Je me suis inspiré de ce que je peux entendre et lire dans certains journaux d’information, même ce qui apparaît dans le premier article. C’est quelque chose que je souhaite dénoncer, comment peut-on encore accepter cela ? Que sous couvert de donner l’actualité on y implique un message discriminatoire ? Cela se fait trop fréquemment et le grand public n’y voit que du feu malheureusement, se laissant influencer sans réfléchir par soi-même. Pourtant, on nous apprend dès notre plus jeune âge à ne pas faire confiance aux inconnus et ne pas croire tout ce qu’ils disent…

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