• Tout d'abord je souhaite une bonne rentrée à tout les concernés =)

    Comme vous l'avez sans doute le blog n'as pas beaucoup bougé, mais rassurez-vous je ne l'abandonne pas pour autant ! C'est juste que je préfère prendre mon temps afin d'être satisfait de ce que j'écris ^^

    Les nouvelles et les sketch de Coloc'Action vont revenir, d'ailleurs un prochain sketch sera bientôt posté.

    Je travaille également sur un projet personnel, qui vera peut-être le jour ici si j'en suis satisfait mais ne vous emballé pas ^^

    Sinon pour terminer petite info utile, vous pouvez me suivre sur Twitter ( @The0nlyHuman ) afin d'avoir l'actualité du blog et des conneries que je peux sortir =p

    Allez on entame ce mois de Septembre en grande forme ! A bientôt sur le blog =D

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     François regarde tranquillement la télé après sa journée de travail, quand arrive Matt avec un chien inconnu. François fait mine de râler :

    F-Je t’ai déjà dit de ne pas ramener des ordures à la maison ! Combien de fois faudra que je te le dise ?
    M-Ce n’est pas une ordure, c’est un chien.
    F-C’est à lui que je parlais…
    M-Haha, très drôle, très sympa vraiment.

    F-Bon alors qu’est-ce que c’est que ce chien ? Tu sais très bien que je ne veux pas d’animaux dans l’appartement.

    M-C’est un chien perdu, je vais le rendre à sa propriétaire.
    F-Ah oui, c’est vrai que j’ai vu des affiches comme quoi une famille avait perdu un chien. Je suis satisfait de toi tu fais une bonne action en le ramenant.
    M-Merci bien !
    F- On va lui donner à boire et on le ramène.

    M-Non faut attendre plusieurs jours avant de le rendre !
    F- Quoi ? Non mais n’importe quoi, t’as vu les affiches, une famille cherche ce chien alors on va le rendre.
    M-Oui j’ai vu les affiches mais toi tu n’as pas vu la fille qui collait les affiches, une très belle fille.
    F- Et tu comptes la draguer en enlevant son chien. Brillant…ça va forcément fonctionner.
    M- Tu n’as rien compris à mon plan.
    F-Parce qu’en plus t’as planifié tout cela génie
    M-Oui ! La demoiselle va être triste, je vais faire connaissance et la réconforter et au bout de cinq jours, miracle, j’aurai retrouvé son chien et à coup sûr elle voudra sortir avec moi.
    F- Vous semblez avoir oublié un détail dans ce plan Watson. Il est hors de question que ce chien reste ici
    M- Allons tu ne vas pas le remettre à la rue ! Tu n’as pas de cœur ou quoi ?
    F-Si, c’est justement parce que j’en ai un que je ramène ce chien à sa famille.
    M-Non s’il-te-plaît je m’en occuperai, allez seulement trois jours.
    F-Je sens que je vais le regretter…bon d’accord, mais réellement que trois jours et t’as intérêt à t’en occuper !

    M- Oui oui ne t’en fait pas !
    F- Eh mais…Mais il bouffe mes chaussures ce chien !
    M- Ah bah tu lui as dit de ne pas ramener d’ordure, il les vire pour obéir
    F-Je savais que je regretterais…

     

    Only Human.

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    La valeur du geste

     

       Je courrai afin de ne pas me faire attraper par les gardes, voler était interdit au royaume mais je n’avais pas d’autre choix si je voulais me nourrir. Je m’appelle Gustave, et je suis pauvre, très pauvre même. Mon chez moi, c’était une ruelle sombre et humide, pour vous cela aurait été trop sale même pour des rats mais ces pavés gris couverts de boue étaient ma maison. J’étais à l’abri de la pluie grâce à une grande voute qui donnait sur la cave d’une auberge mal famé. Mes journées consistaient à mendier près de la place du marché afin de pouvoir me payer de quoi me nourrir, malheureusement en ces temps difficiles peu de personnes étaient enclines à la générosité. Je ne leur en voulais pas, ils devaient pour beaucoup nourrir leurs familles, leur geste était compréhensible. Donc quand l’argent n’était pas suffisant, je devais voler ma nourriture et c’était le cas aujourd’hui.

    J’avais réussi à voler une miche de pain mais le marchand m’avait vu et avait lancé les gardes à ma poursuite. J’arrivai à suffisamment les distancer pour tourner dans une ruelle et les semer. J’allai jusque chez moi, en faisant en sorte de ne pas me faire remarquer, on me rechercher surement encore. Arriver enfin chez moi, à l’abri sous ma voute, je m’apprêtais à manger quand j’entendis des pas s’approchai. Personne ne passait dans cette ruelle habituellement, donc je me méfiais et fis le maximum pour rester dans l’ombre. Les pas arrivèrent jusqu’à ma hauteur, je pus ainsi apercevoir qui était l’étranger venu s’aventurer ici. Il s’agissait d’un jeune homme, riche au vu de ses habits et appartenant à la cour d’après sa coiffure. Celui-ci me regarda, il semblait me détailler du regard comme s’il analyser différentes choses sur moi. Puis son regard s’arrêta sur la miche de pain que je tenais dans mes mains et il me parla enfin :
    « Ça a l’air appétissant ! Mon bon monsieur seriez-vous assez aimable pour m’offrir ceci afin que je puisse satisfaire mon appétit ? »
    Il désignait du doigt le bien que je venais de voler, mon ventre hurler de famine, j’hésitai un moment mais un sentiment en moi me dit de la lui donner, je pourrai voler une autre miche sans soucis. Je lui tendis ma nourriture, il la prit d’un geste rapide et la mangea de la même façon, on aurait dit que c’était lui l’affamé. Il avait à peine mangé la dernière bouchée que sous mes yeux il sembla se transformer, ses habits colorés devinrent plus blancs que la neige d’hiver et sa coiffe de monarque se changea en une sorte de couronne dorée qui flottait au-dessus de lui.

    Je me méfiai, pour moi la magie n’était que de la sottise mais je venais d’en voir de mes yeux. L’homme me sourit tout en m’expliquant :
    « Malgré toute la misère qui te touche, tu parviens encore à être généreux contrairement à tous ceux auquel tu demandes à faire preuve de bonté. Tu es dans un très mauvais état et fais peine à voir, du moins pour les autres car pour moi tu es plus noble que n’importe qui. Sais-tu ce que je suis ? »
    Je hochai la tête négativement, j’étais apeuré mais rassuré à la fois, je me sentais en sécurité en la compagnie de cet homme qui se révéla être :
    « Un ange, n’as-tu jamais entendu parler de nous ? Cela n’est pas grave, mais ton geste exemplaire te permet d’avoir un vœu. Demande moi ce que tu veux et tu l’auras. »
    Ce que je voulais…mais je ne désirais rien de particulier, enfin presque rien, mon ventre me rappela que j’avais très faim. Ainsi de ma faible voix, je demandai :
    « J’aimerais pouvoir manger à ma faim s’il vous plaît Ange. »
    L’ange me sourit et de sa main frotta la porte qui menait à la cave de la taverne, puis il me dit :
    « Vas-y ouvre la porte. »
    Il n’avait pas pu ouvrir la porte juste en la touchant mais à ma surprise la porte était ouverte, je fus encore plus surpris quand je vis qu’à la place de la cave poussiéreuse se trouvait une grande salle avec un imposant buffet rempli de nourriture en tous genres, je remerciai l’ange, j’en avais les larmes aux yeux. Celui-ci me dit de son sourire :
    « Désormais à chaque fois que tu passeras cette porte, un buffet t’y attendra. Profites-en bien Gustave et  n’oublie pas, la plus grande richesse est celle que tu as, la richesse du partage. »
    Tandis que je mangeai de la viande cuite ce que je n’avais plus fait depuis longtemps, l’ange disparut me laissant profiter de ma récompense.

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