• Prisonnier

    Prisonnier

     

    Aussi loin que remontaient ses souvenirs, Homme avait toujours vécu dans cette pièce close. C’était une pièce simple, faîtes de briques noires, contre l’un des murs se trouvait son lit et en face de celui-ci il y avait sa baignoire. Entre ses deux murs et collé à celui du nord était installé un cabinet de toilette et, juste au-dessus, une petite vitre laissant apercevoir de l’herbe. En face de cela se trouvait en bas du mur, près du sol, une ouverture par lesquelles passaient les plateaux-repas qu’on lui donnait chaque jour. Il avait toujours vécu seul et n’avait croisé qu’une personne dans sa vie à savoir Professeur, un autre comme lui, c’est d’ailleurs Professeur qui avait donné à Homme son prénom. Professeur était venu durant la jeunesse d’Homme pour lui apprendre les 4 règles absolues : Il faut dormir dans le lit, Il faut se laver dans la baignoire, Il faut faire ses besoins au cabinet et Il faut manger ses repas. Professeur lui avait également enseigné un peu de vocabulaire ainsi que les noms des choses qui l’entourait comme « mur » , « vitre », « herbe » ou « extérieur ». Cela faisait désormais plusieurs jours que Professeur n’était plus venu, Homme se souvenait de la dernière fois qu’il avait vu Professeur, il lui avait demandé :
    « Pourrais-je visiter l’extérieur ? »
    Ce à quoi Professeur avait répondu avec un sourire :
    « Non désolé tu ne pourras pas ou seulement dans tes rêves en tout cas. »
    Depuis Homme rêvait effectivement de visiter l’extérieur, il s’allongeait sur son lit en fermant les yeux et en se concentrant suffisamment, il se retrouvait à l’extérieur.
    Il était alors dans une grande et vaste zone remplie d’herbe, l’herbe semblait danser bien qu’il n’y ait aucune musique et aucun son. Homme voyait le bâtiment aux briques noires dans lequel il vivait et aperçut plus précisément la vitre qui donnait sur sa maison, elle se trouvait proche du sol de l’extérieur. Lorsqu’il observa le sol à ses pieds de plus près, Homme se rendit compte que sous l’herbe, il y avait une surface sombre mais plus claire que les briques noires mais elle semblait tout aussi froide et dure. Parmi l’herbe se trouvait ce qui semblait être des bouts de briques cassées, c’était des morceaux gris, dure et aux formes imprécises. Homme saisit l’un des petits objets, il lui vint une idée folle, il lança l’objet de toutes ses forces sur la vitre de sa maison. Le bruit et le choc firent sortir Homme de sa concentration, la vitre de sa maison venait d’être brisé, il entendait un sifflement et ressentait un souffle frais parcourir la pièce. Homme se concentra de nouveau afin de rêver, il était de nouveau à l’extérieur mais cette voici il ressentait et entendait le vent qui faisait danser l’herbe. Il retoucha la surface marron de terre, c’était mou, chaud au-dessus et frais en dessous. Il vit de nouveau des cailloux et des pierres sur le sol, Homme ignorait comment il arrivait à placer des noms sur tout cela, cela venait peut-être de ce que Professeur avait appelé son subconscient. Homme entendit de faible cliquetis et claquement au loin, il décida d’aller voir, lorsqu’il s’approcha il vit de l’eau mais elle n’était pas comme celle qu’on lui mettait dans ses bouteilles, celle-ci bougeait toute seule et semblait plus claire. Lorsque Homme la toucha il se rendit compte qu’elle était également plus fraiche, il y avait également des cailloux dans le fond de l’eau. Homme décida de continuer sa découverte et continua d’avancer. Alors qu’il continuait d’avancer à travers des prairies, des collines, des champs et des forêts, enchaînant les découvertes fantastiques sur ce magnifique monde qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il finit cependant par fatiguer suite à tout ce chemin parcouru, il décida donc de s’allonger sur le sol et de fermer les yeux, se remémorant avec plaisir tout ce qu’il avait vu. Dans la pièce aux briques noires, on finit par retrouver Homme mort de faim et de froid, ce dernier avait oublié de manger et la neige et le froid de l’hiver étaient entrés par la vitre brisée. Professeur ayant appris la mort d’Homme indiqua que celui-ci était désormais libre bien que ce soit dommage qu’il le fut de cette manière.

     

    L'idée de base était d'imaginé les sensations que ressentirait un Homme ,qui fut toujours enfermé lorsqu'il découvrirait l'extérieur de sa prison, la nature et le reste du monde. J'ai donné quelque petit exemple dans le récit mais on peu imaginer plein de possibilité et je pense qu'il y a quelque chose d’intéressant là derrière, peut-être a retravaillé à l'occasion.

    Sinon je vous invites à suivre Cactus  la BD de l'été proposé par Marie Blue qui propose 1 page par jour, elle à l'air d'avoir inventé une histoire sympa qui m'intrigue pas mal donc je vous invites à découvrir cela :p

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