• Rien qu’une nuit


    C’était la nuit d’halloween comme tous les ans, j’attendais cette nuit avec impatience, j’avais hâte de le revoir, il me manque tellement. Ce « il » c’est mon petit ami, il revenait ce soir, et j’attendais son arrivée avec hâte. J’étais à une soirée, mais pour le moment je ne dansais et ne m’amuser pas, perdu dans mes pensées, essayant de me rappeler à la perfection le visage de mon bien-aimé. J’étais devant la salle, sous un lampadaire au froid, il faisait frais mais je voulais être sûr de ne pas manquer son passage alors je restais là à frissonner.  Lorsqu’il arriva, je ne pus retenir ma joie, et je sautai dans ses bras, cela me réchauffa. Nous restions devant la salle, voulant rester en intimité et profiter de cette nuit, car après celle-ci il devait repartir. Je rouvris les yeux et observai son visage, il était tel que dans mes souvenirs. De sa voix tendre, il me dit avec un soupçon de tristesse :
    « Tu m’as manqué mon cœur. »
    Il me tenait les mains, je répondis en ayant presque les larmes aux yeux :
    « Toi aussi, tu m’as manqué »
    Il me sourit et m’encouragea à faire de même, avant de répondre :
    « Profitons de cette soirée »
    De là où nous étions, on entendait la musique, c’était un slow, alors on se mit à danser sur le trottoir. Serrée dans ses bras, ma tête sur son épaule et les yeux fermés, je profitais de ce moment, je souhaitais qu’il soit éternel bien que je sache que cela été impossible. Nous restions là, à profiter de la présence de l’autre, pas besoin de paroles, notre silence disait tout et nous partagions nos pensées. J’ignore combien de temps nous restions serrés comme cela mais au bout de ce qui me parut seulement cinq minutes, mon amour me regarda tristement :
    « Je vais devoir repartir… »
    Je retins mes larmes et lui répondit :
    « Je sais…tu vas me manquer
    -Tu vas me manquer aussi »
    Il m’embrassa tendrement, je fermai de nouveau les yeux et lorsque je les rouvris, le fantôme de mon défunt petit ami avait disparu. Il reviendrait au Halloween prochain, comme il le faisait depuis sa mort, pour le moment il restait sans doute dans l’au-delà à compter les jours qui nous séparait. Je rentrais dans la salle, il sembla que cela faisait une heure que j’étais sortie, je m’assis me souvenant du moment merveilleux que je venais de passer. J’avais hâte, j’étais impatiente, vivement Halloween prochain.

     

     

    Voilà c'était le petit récit dont j'avais eu l'idée pour Halloween, malheureusement le manque de temps + des projets en cours + mon pc qui me lâche à fait que je le poste en retard ^^'

     

    Only Human.

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    La salle d’attente

     

    J’avais rendez-vous pour un entretien afin de décrocher un éventuel job dans une entreprise renommée. Je m’étais préparé à l’avance,  habillé de mon plus beau costard, durant des jours je m’étais entrainé à répondre  à toutes sortes de questions. Je m’étais renseigné sur l’entreprise au cas où, cela pouvais toujours être un avantage d’avoir des infos sur le lieu où l’on va. J’arrivai à l’accueil et demandai à la secrétaire :

    « Bonjour j’ai rendez-vous avec M.Saflétre à 10h00
    -Vous êtes monsieur…?
    -Rimon
    -Rimon….ah oui, veuillez me suivre je vais vous faire patientez. »
    Nous empruntions l’ascenseur jusqu’au seizième étage, puis la femme m’amena jusqu’à une petite pièce dans laquelle se trouvaient une chaise, une table avec différents magazines et journaux, une plante, un radiateur, un cadre accroché au mur et une fenêtre qui donnait sur la rue. Elle m’invita à m’asseoir et reparti en disant :
    « Quelqu’un va venir vous chercher, vous pouvez lire un magazine en attendant.»
    Elle ferma la porte, je n’étais pas très à l’aise dans cette petite pièce, je me levai et regardai par la fenêtre, de là j’avais une vue impressionnante sur  le reste de la ville. Je regardai le cadre, celui-ci représentait un coq en silhouette sur un lever de soleil. Je m’assis en attendant, d’après mon portable cela faisait déjà dix minutes que j’attendais, j’avais besoin de ce travail donc j’attendais tranquillement. Cela faisait prés de quarante minutes que j’attendais, je me décidai à aller voir la secrétaire pour lui demander pourquoi personne n’était encore venu me chercher.  Lorsque je voulus sortir, je remarquai que la porte était fermée, je ne pouvais pas sortir. Je criai afin qu’on vienne m’ouvrir mais personne ne vint me libérer, je sortis mon portable mais étrangement celui-ci ne s’alluma pas. Je tentai alors d’ouvrir la fenêtre mais celle ni ne bougeait pas, je fis des grands signes de bras mais personne ne ma remarque de là où j’étais.  Je commençai à paniquer, pourquoi m’avoir enfermé ici ? Je réfléchis et tentai de me calmer, je ne voyais pas comment sortir. J’avais un stylo sur moi, je pris l’un des journaux et arrache un bout de papier afin d’écrire dessus et de le faire passer sous la porte. Un prenant l’un des journaux, je fis tomber une feuille noire qui attira mon attention. Sur celle-ci était écrit « Ne restez pas planter là, agissez ! », est-ce que cela était un message d’un ancien postulant comme moi pour m’alerter ? Une idée farfelue me vint à la tête, je me disais que cela était peut-être un test. En relisant la phrase, je crus comprendre, et je bougeai la plante mais il n’y avait rien. Je réfléchis davantage et commençai alors à déterrer la plante, rapidement je vis qu’une autre feuille se trouvait dans la terre. Sur celle-ci était noté « Restez encadré dans ce que vous faîtes », je compris tout de suite que cela avait un rapport avec le cadre. En effet derrière lui se trouvait une nouvelle feuille, cette attente était donc bien un test de mes capacités. La nouvelle énigme disait « Gardez votre sang-froid en toutes circonstances », immédiatement je compris que cela désignait le radiateur, étrangement je commençai à trouver cela amusant. Je trouvai rapidement la feuille qui y était cachée, d’après sa consigne celle-ci était la dernière « Et enfin faites face à ce qui vous attend. Deux. ». Je ne comprenais pas cette dernière, je pensais tout d’abord à un miroir mais il y en avait pas et le chiffre deux m’intriguait. D’un coup une pensée inquiétante me vint à l’esprit et si ce test était chronométré ? Cela faisait plus de quarante minutes que j’étais dans cette pièce. Cinq minutes après je n’avais toujours pas trouvé la réponse et je ne comprenais toujours pas l’énigme, « faire face à ce qui m’attend » ce qui m’attendait c’était de sortir, mais oui c’était cela ! Je me mis face à la porte comme le sous-entendait la consigne et attendit. On finit par m’ouvrir peu après, l’homme qui entra me salua, fier de moi je lui demandai :
    « J’ai réussi le test ? »
    L’homme m’observa d’un air triste :
    « Malheureusement non, vous avez une minute de retard, vos cinquante minutes de test se sont écoulés.
    -Quoi ? Mais je suis resté devant la porte comme le demander la consigne !
    -Vous avez bien compris la consigne, en partie, le chiffre deux indiquait qu’il fallait rester devant deux minutes hors quand vous l’avez compris..
    -Il ne restait qu’une minute.
    -Je suis désolé, j’aimerais faire du fait que vous aviez tout compris mais j’ai des règles strictes à suivre. C’est dommage au vu des consignes vous auriez été un bon candidat, il n’y en a qu’une seule que vous n’avez pas su mettre en œuvre, elle vous aurez pourtant offert la victoire.
    -Laquelle ?
    -Savoir prendre en compte les conseils qu’on nous donne »
    Je réfléchissais un moment avant de comprendre et dis à haute voix :
    « La secrétaire m’avait conseillé de lire un magazine, si je l’avais écouté alors j’aurais…
    « Réussi le test à temps, désolé. »
    Ce jour-là je repartis sans le poste, mais je gardai en moi cette expérience inhabituelle et cette leçon, le conseil même le plus anodin peut se révéler utile.

     

    PS : Ce récit est inpiré du film "The Exam" que je vous conseille fortement ! =)

    Only Human.

     

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    La valeur du geste

     

       Je courrai afin de ne pas me faire attraper par les gardes, voler était interdit au royaume mais je n’avais pas d’autre choix si je voulais me nourrir. Je m’appelle Gustave, et je suis pauvre, très pauvre même. Mon chez moi, c’était une ruelle sombre et humide, pour vous cela aurait été trop sale même pour des rats mais ces pavés gris couverts de boue étaient ma maison. J’étais à l’abri de la pluie grâce à une grande voute qui donnait sur la cave d’une auberge mal famé. Mes journées consistaient à mendier près de la place du marché afin de pouvoir me payer de quoi me nourrir, malheureusement en ces temps difficiles peu de personnes étaient enclines à la générosité. Je ne leur en voulais pas, ils devaient pour beaucoup nourrir leurs familles, leur geste était compréhensible. Donc quand l’argent n’était pas suffisant, je devais voler ma nourriture et c’était le cas aujourd’hui.

    J’avais réussi à voler une miche de pain mais le marchand m’avait vu et avait lancé les gardes à ma poursuite. J’arrivai à suffisamment les distancer pour tourner dans une ruelle et les semer. J’allai jusque chez moi, en faisant en sorte de ne pas me faire remarquer, on me rechercher surement encore. Arriver enfin chez moi, à l’abri sous ma voute, je m’apprêtais à manger quand j’entendis des pas s’approchai. Personne ne passait dans cette ruelle habituellement, donc je me méfiais et fis le maximum pour rester dans l’ombre. Les pas arrivèrent jusqu’à ma hauteur, je pus ainsi apercevoir qui était l’étranger venu s’aventurer ici. Il s’agissait d’un jeune homme, riche au vu de ses habits et appartenant à la cour d’après sa coiffure. Celui-ci me regarda, il semblait me détailler du regard comme s’il analyser différentes choses sur moi. Puis son regard s’arrêta sur la miche de pain que je tenais dans mes mains et il me parla enfin :
    « Ça a l’air appétissant ! Mon bon monsieur seriez-vous assez aimable pour m’offrir ceci afin que je puisse satisfaire mon appétit ? »
    Il désignait du doigt le bien que je venais de voler, mon ventre hurler de famine, j’hésitai un moment mais un sentiment en moi me dit de la lui donner, je pourrai voler une autre miche sans soucis. Je lui tendis ma nourriture, il la prit d’un geste rapide et la mangea de la même façon, on aurait dit que c’était lui l’affamé. Il avait à peine mangé la dernière bouchée que sous mes yeux il sembla se transformer, ses habits colorés devinrent plus blancs que la neige d’hiver et sa coiffe de monarque se changea en une sorte de couronne dorée qui flottait au-dessus de lui.

    Je me méfiai, pour moi la magie n’était que de la sottise mais je venais d’en voir de mes yeux. L’homme me sourit tout en m’expliquant :
    « Malgré toute la misère qui te touche, tu parviens encore à être généreux contrairement à tous ceux auquel tu demandes à faire preuve de bonté. Tu es dans un très mauvais état et fais peine à voir, du moins pour les autres car pour moi tu es plus noble que n’importe qui. Sais-tu ce que je suis ? »
    Je hochai la tête négativement, j’étais apeuré mais rassuré à la fois, je me sentais en sécurité en la compagnie de cet homme qui se révéla être :
    « Un ange, n’as-tu jamais entendu parler de nous ? Cela n’est pas grave, mais ton geste exemplaire te permet d’avoir un vœu. Demande moi ce que tu veux et tu l’auras. »
    Ce que je voulais…mais je ne désirais rien de particulier, enfin presque rien, mon ventre me rappela que j’avais très faim. Ainsi de ma faible voix, je demandai :
    « J’aimerais pouvoir manger à ma faim s’il vous plaît Ange. »
    L’ange me sourit et de sa main frotta la porte qui menait à la cave de la taverne, puis il me dit :
    « Vas-y ouvre la porte. »
    Il n’avait pas pu ouvrir la porte juste en la touchant mais à ma surprise la porte était ouverte, je fus encore plus surpris quand je vis qu’à la place de la cave poussiéreuse se trouvait une grande salle avec un imposant buffet rempli de nourriture en tous genres, je remerciai l’ange, j’en avais les larmes aux yeux. Celui-ci me dit de son sourire :
    « Désormais à chaque fois que tu passeras cette porte, un buffet t’y attendra. Profites-en bien Gustave et  n’oublie pas, la plus grande richesse est celle que tu as, la richesse du partage. »
    Tandis que je mangeai de la viande cuite ce que je n’avais plus fait depuis longtemps, l’ange disparut me laissant profiter de ma récompense.

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  • La cabane de la plage

    Aujourd’hui comme plusieurs fois depuis le début de l’été je profitais de la plage avec quelques amis, je m’appelle Tom.  On allait toujours au même endroit, à quelques mètres d’une vielle cabane en bois abandonné depuis des années. Je passais la journée avec mes amis à me baigner puis à jouer au volley-ball sur le sable chauffé par le soleil. Le soir commençait à venir, mes amis commencer à partir tandis que moi je restais pour profiter du coucher du soleil. Je n’habitais pas très loin donc je pouvais me permettre de rester un peu plus longtemps. J’observais la cabane en bois, qui avait une couleur orangée due au soleil, j’avais entendu un grand nombre de rumeur sur cette cabane. Certains disaient qu’elle était hantée par le fantôme d’une fille noyé, d’autres qu’elle servait de repère à un tueur d’enfants, ou encore qu’un trésor de pirate était enfui en dessous. Tant d’histoire invraisemblables pour une cabane qui pourrai faire un bel habitât si elle serait remis à neuf. Je me levai et décidai de voir à l’intérieur, je n’y avais jamais mis les pieds auparavant. Bien que je ne croie pas à toutes ses rumeurs ridicules, j’eus une légère inquiétude en entrant mais rien ne se passa.

    L’endroit était tout à fait normal, et le soleil lui donné un certain charme. Je me trouvais dans un grand séjour qui donnait sur une cuisine ouverte, l’endroit bien qu’abandonné était encore meublé bien que les meubles étaient en piteux état. Il y avait également une chambre et une petite salle de bain, une vraie petite demeure. Je songeai à demander à la mairie qui était le propriétaire du lieu afin de la racheter et de la retaper, cela ferait un petit endroit calme, idéal pour passer une bonne soirée. J’imaginais déjà comment aménager l’endroit en faisant un coin bar de plage ou une petite chambre. Vu que personne ne viendrait m’embêter et que le lit était encore en bon état je décidai de dormir ici afin de profiter du lever de soleil le lendemain matin. Je passai une merveilleuse nuit, aucun fantôme ou tueur ne vint me déranger durant mon sommeil, je me demandais d’où pouvait venir toutes ces histoires idiotes. J’avais prévu d’observer le lever du soleil, mais au vu de la lumière qui filtrait à travers la fenêtre crasseuse, j’avais loupé le spectacle. Je sortis de la cabane et marchai pieds nus sur le sable chaud tout en fermant les yeux, le sable était fort chaud et je remis mes sandales avant de me bruler les pieds. D’ailleurs la chaleur était plus forte qu’hier et il n’y avait pas une seule brise, d’ailleurs je n’entendais même pas le bruit de la mer. En ouvrant les yeux je faillis hurler, j’étais au milieu d’un désert, des kilomètres de dunes de sable se trouvaient autour de moi, j’avais comme quitté la plage. C’était probablement un mauvais rêve, je me retournai, la cabane était encore là. J’y rentrai en courant sans véritable raison, je compris rapidement que je ne rêvais pas, comment était-ce possible ? Je ressortis avec espoir mais j’étais toujours dans le désert, j’étais désormais piégé sur cette étendue infinie de sable, condamné à mourir de déshydratation.

    « Tom ne vient pas aujourd’hui ?
    -J’ai appelé chez lui mais il ne répond pas
    -Hier il était resté sur la plage je crois, peut-être à-t-il fait une sympathique rencontre qui l’à épuisé toute la nuit
    -Ou alors c’est le fantôme de la cabane qui l’a chopé. »
    Les amis de Tom rirent en imaginant cette histoire absurde de fantôme être vrai, une cabane qui fait disparaître les gens c’est une idée absurde.

     

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