• La boulangère Nocturne

    La boulangère Nocturne

     

    27 juillet 1815

      Cela fait maintenant plusieurs nuits que j’aperçois Dame Frickens, la boulangère de notre village, passer devant chez moi et rejoindre le cimetière. Elle est toujours vêtue d’une longue cape noire à capuche et se presse de rejoindre le cimetière. Pourtant elle vit seule dans le village et reste à l’écart des habitants. J’ai l’intime conviction que cela ai un rapport avec la mort récente du comte, il faudra que je tente de lui parlait d’ici peu. Tous les villageois soupçonnaient notre comte d’avoir une maitresse au vu des nombreuses balades nocturnes qu’il se permettait, peut-être que notre boulangère n’est pas innocente à cette histoire.

    28 juillet 1815

     

      Il semblerait que je ne sois pas le seul à avoir remarqué les sorties de nuit de notre boulangère. J’ai entendu des racontars lancer la rumeur que Dame Frickens est un vampire. Il est vrai qu’elle sort pratiquement jamais le jour mais je ne crois pas à ces absurdités. Certaines personnes n’ont même plus le courage d’aller chercher leur pain. La peur fait faire n’importe quoi aux gens, espérons que la principale concernée ne soit pas affectée par ces histoires.

     

    29 juillet 1815

     

      La situation de panique des villageois ne fait qu’empirer, voilà que maintenant ils veulent faire passer Dame Frickens au bûcher. La malheureuse s’est enfuie du village avant qu’ils ne puissent l’attraper. On a voulu me forcer à participer à sa traque mais j’ai refusé et cela n’a pas plu, si ça continue on va également me faire passer au bûcher. Cette nuit ce sont des hommes munis de torches et de fourche qui se promène dans le village. Il faut que je retrouve Dame Frickens cette situation ne peut durer.

     

    30 juillet 1815

     

      Cette nuit fut l’une de ces nuits que je n’oublierais pas. J’ai réussi à retrouver Dame Frickens caché dans la forêt non loin de notre village. Mes soupçons étaient corrects, elle était bien la maitresse de notre ancien comte, elle m’a avoué qu’une véritable passion s’était formée entre eux. Alors que nous étions dans la forêt nous avions réfléchi à un moyen de retourner au village sans finir au bûcher, vu que j’aidais celle que le village pourchassé j’allais probablement être brûlé moi aus
    [La suite du récit appartient désormais à l'état, ceci dû à notre taxe sur son travail. Merci de votre compréhension]

    http://olivierperu.blogspot.fr/2014/05/retraite-complementaire-8-de-revenus-en.html

    Et oui bientôt on ne pourra plus vivre avec le métier que l'on désire, l'état décide pour nous. A peine comme si on considère notre activité comme un métier. Dans un monde où l'argent est plus important que la culture ou même la vie elle-même dans certains cas, faut pas s'attendre à des miracles. Mis à part subir, en espérant des jours meilleurs, on ne peut faire grand chose à moins d'aller dans l’extrême....enfin bref, c'était un coup de gueule.

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