• Chapitre VIII

     

    Jordan fut le premier à se réveiller, le feu s’était éteint durant la nuit, il avait très froid. Il se leva avant de visiter l’endroit qui avait servi de refuge pour la nuit, marcher l’aiderait à se réchauffer.  Il traversa le grand espace qu’occupaient les différentes machines de découpe pour entrer dans ce qui semblait être une petite cafétéria. Il alla rapidement inspecter les différents placards et le frigidaire, il remarqua avec étonnement que ce dernier était encore allumé. Il se demanda si l’endroit était encore alimenté en courant, pourtant au vu de la poussière, l’entrepôt semblait abandonner depuis un bon moment. Jordan trouva derrière la petite cafétéria la salle d’entretien, il remarqua qu’effectivement le compteur fonctionné, il en profita pour allumer le chauffage central ce qui fit un petit bruit au démarrage. Il s’inquiéta du fait que l’électricité fonctionnait encore ici, si l’endroit était encore utilisé par les Vautours ils risqueraient d’apparaître à tout instant.  Steve arriva en courant, armé d’un fusil, il se rassura à voix haute :
    « Ah c’est toi... »
    Le jeune homme baissa son arme et demanda intrigué :
    « L’électricité fonctionne ?
    -Je suis aussi perturbé que toi à ce sujet. Tu penses que cet endroit serait utilisé par les Vautours ?
    -Il ferait quoi d’une scierie ?
    - Je ne sais pas, il pourrait venir prendre du bois pour faire des constructions ou des choses comme ça…
    -Hum…on ferait mieux de se méfier et de partir au plus vite.
    -Avant de faire ça à la vas vite, il vaudrait mieux savoir où on est et où on peut aller.
    -ouais… »

    Les deux garçons retournèrent près des sœurs de Jordan, celles-ci venaient également de se réveiller. Mathilde gardait les bras croisés tout en frissonnant, elle demanda en regardant dans le vide :
    «T’as su allumer le chauffage ?
    -Oui.
    -Bien, c’est bien… »
    Jordan comprit que Mathilde était contrariée et n’allait pas bien, bien qu’il savait qu’il allait regrettait, il demanda :
    « Qu’est-ce qui ne va pas ? »
    La jeune fille se retourna vers lui, et répondit furieuse :
    « Ce qui ne va pas ?! Ce qui ne va pas ! J’aimerais comprendre ce qui c’est passé cette nuit ! J’aimerais comprendre pourquoi on a dû fuir notre chez nous… »
    Elle se retourna alors vers Émilie :
    « Et surtout j’aimerai comprendre ce que tu faisais dehors en pleine nuit quand tu t’es faite capturé… »
    Mathilde craqua et se mit à pleurer, elle s’éloigna un peu du reste de sa famille et cacha ses larmes. Émilie était également au bord des larmes, des souvenirs de Jordan, Mathilde n’avait jamais criée ainsi sur sa sœur. Jordan décida de répondre :
    « Peu importe comment ou pourquoi ça c’est passé,  ça a eu lieu il faut faire avec,  on est tous en vie, on devrait s’en réjouir. »
    Mathilde sembla un peu calmée mais Émilie décida de prendre sur elle et d’avouer :
    « Désolée d’être sortie, d’habitude je fais gaffe mais là je me suis fait surprendre,  c’est de ma faute, je suis désolée, c’est de ma faute, pardon. »
    Mathilde se révolta auprès de son frère :
    « Elle est sortie plusieurs fois sans qu’on le sache, t’as vu l’exemple que t’as donné ! T’as vu ce qu’elle faisait derrière notre dos. »
    La jeune fille sembla lire dans les pensées de son frère, et demanda désespéré :
    « Ne me dis pas que t’étais au courant… »
    Jordan n’osa pas répondre mais Mathilde compris clairement son silence, elle s’approcha de lui comme pour le frapper mais arrêta son geste avant de s’éloigner dans son coin. Elle était partie s’asseoir dans la petite cafétéria, Steve tentait de calmer Émilie et il conseilla à Jordan :
    « Retourne lui parler, ça lui fera de bien je pense. »
    Jordan décida de suivre ce conseil bien qu’il ne savait pas ce qu’il pourrait dire de bien réconfortant. Il entra timidement dans la cafétéria, de peur de se prendre un quelconque objet lancé. Mathilde le vit et lui ordonna :
    « Vas-t’en ! Je ne veux pas te voir.
    -Et moi je ne veux pas te laisser seule. »
    Jordan avait répondu cela sans réfléchir, comme ci c’était son côté fraternel qui avait répondu à sa place. Mathilde se tourna vers son frère et lui demanda :
    « Maintenant qu’on a plus de chez nous, que va t-il se passer si papa et maman reviennent ? Au mieux ils retrouveront une cave vide sans savoir où on est, au pire ils seront attendus par des Vautours. »
    Jordan risqua de s’asseoir auprès de sa sœur, il prit quelques secondes afin de trouver les mots avant de répondre :
    « Écoutes, tout comme toi j’espère revoir papa et maman aussi vite que possible, mais il faut être réaliste, la guerre ne s’arrêtera pas avant un bon moment. Et puis il aurait fallu qu’on bouge tôt ou tard
    -Je sais…seulement, j’aurais aimé que ce soit d’une autre manière
    -Je l’aurais voulu aussi. »
    Jordan mis son bras autour de sa sœur et la rassura :
    « T’en fais pas, on va s’en sortir, tu peux faire confiance en Jordy »
    Mathilde souri à ce souvenir, en se moquant :
    « Tu t’énervais quand je t’appelais comme ça à mes 8 ans
    -C’est vrai et pour autant aujourd’hui j’adorerais t’entendre m’appeler de nouveau comme cela
    -Compte pas sur moi pour le faire
    -Gâcheuse de rêve va ! Allez viens, on va manger un peu, ça nous fera tous du bien je pense »
    Jordan s’était levé pour partir, Mathilde le suivi tout en essayant les traces humides de ses larmes. Tous deux rejoignirent Steve qui était occupé de discuter avec Émilie, Jordan leur proposa de manger et ils acceptèrent joyeusement. Tous se réunirent dans la petite cafétéria, Jordan ouvrit le congélateur du fond et en sortit des steaks hachés, tout le monde fut ravi de la trouvaille, Steve ajouta même :
    « Je ne suis même plus sûr de savoir le goût que ça a. »
    Jordan alluma la plaque électrique, et commença à cuire la viande. Le fait de manger de la viande leur parût comme un festin. Mathilde vit la friteuse également électrique et indiqua à Jordan :
    « Si tu trouves des pommes de terre, ramènes-en, j’ai envie de redécouvrir le gout des frites. »

    Après ce qu’ils considéraient comme un repas de roi, Jordan et Steve se mirent d’accord pour inspecter les alentours afin de voir où ils étaient. La différence entre l’entrepôt chauffé et la température extérieure se faisait grandement sentir, bien que le soleil fût présent dans le ciel. Jordan put mieux voir l’accident de la nuit, il avait envoyé le tracteur contre un imposant muret en parpaings qui longeait l’entrepôt de la scierie. En voyant l’une des roues  plier dans un sens qu’il pensait impossible, il était sûr que le véhicule serait désormais inutile. Malgré tout il se demanda comment il avait pu atterrir ici sans s’en rendre compte, l’entrepôt était entouré de champs, presque oublié au milieu du vide. La seule petite route qui liait la scierie au reste de la population était à l’opposé de leur position. Steve s’avoua :
    « On devait vraiment être fatigué, je m’étais même pas rendu compte qu’on avait quitté la route.
    -Ouais moi non plus. »
    L’avantage de ces grandes plaines cultivées, c’est que les jeunes hommes pouvaient voir au loin. D’ailleurs Jordan aperçut le haut d’une église derrière quelques arbres, indiquant sûrement la présence d’un village mais celui-ci devait se trouver à un bon kilomètre. En faisant le tour, Jordan remarqua que le muret de parpaing formé tout un grand rectangle où étaient entreposés de gros morceaux de bois humides et il du traverser l’entrepôt afin d’y accéder, le sommet du muret étant protéger par du barbelé. Cela formait une sorte de grande cour dont l’entrée était gardée par une lourde grille rouillée, il n’y avait rien en dehors d’imposant tronc et de longues poutres de bois. Jordan retourna rapidement du coté des champs et sembla chercher quelque chose à terre, avant d’accompagner Steve jusqu’à la cafétéria où les deux filles étaient restées. Lorsque Mathilde les vit rentrés elle demanda :
    « Alors ? On est danger ou pas ? »
    Jordan répondit avec un sourire :
    « J’ai deux bonnes nouvelles et une mauvaise
    -Dit toujours…
    -La première bonne nouvelle c’est que l’endroit est bien éloigné, donc calme et sera facile à protéger, vous aller même pouvoir prendre l’air  quand vous le désirez sans trop de danger. La mauvaise c’est que le village le plus proche est assez éloigné, donc si on besoin de provisions, ça risque de prendre la journée pour aller en chercher. »
    Mathilde fit remarquer :
    « Et tu as parler d’une seconde bonne nouvelle ? »
    Jordan sourit en montra la pomme de terre qu’il avait caché dans son dos :
    « Oui, tu vas pouvoir faire des frites ce soir. »

    C’est effectivement ce qu’ils mangèrent ce soir-là, un repas chaud, dans un endroit chauffé et bien éclairé,ce n’était pas arrivé depuis longtemps. Jordan se sentit heureux comme pour un jour de fête, au final les événements de la nuit dernière n’avaient pas que du mauvais. Dans l’après-midi Jordan et Steve avaient remarqué qu’un grand nombre de légumes poussé encore dans les champs alentour, des pommes de terre, des choux et également des oignons, Mathilde avait alors supposée l’idée qu’il était mieux de les prendre et faire de la soupe plutôt que d’aller au village chercher des provisions. Le problème étant maintenant de trouver de l’eau étant donnée qu’elle ne coulait plus dans la scierie, Steve qui connaissait légèrement le domaine de la scierie grâce à son grand-père paternel indiqua :
    « Avec un peu de chance, cette scierie a respectée la tradition comme quoi elle doit être installée près d’un coin d’eau pour lui porter chance »
    Jordan proposa alors de s’aventurer un peu plus dans les alentours afin de voir s’il trouverait une telle source. En combinant leur effort à quatre, ils réussirent à débloquer la grande porte métallique arrière de l’entrepôt afin de la fermer pour la nuit, par chance celle de devant répondait encore aux commandes électriques.  Avec le poignard qu’elle avait emporté dans son sac, Mathilde arriva à découper des morceaux dans une grande bâche en toile afin de servir de couette pour la nuit, mais pour ce qui était des lits il n’y avait pas grand-chose. Tout ce qu’ils purent trouver était un petit fauteuil dans le petit bureau, il fut donner à Émilie pour qu’elle puisse dormir confortablement. Quant aux trois autres, Jordan eut l’idée de rassembler les copeaux de bois à plat, avant de recouvrir le tout avec une seconde bâche plastifiée, formant ainsi une sorte de matelas de fortune pour trois personnes. Cela n’était pas fort confortable mais c’était plus doux que de dormir sur le sol, ils se souhaitèrent tous une bonne nuit avant de s’endormir. Jordan ne l’avait pas remarqué la nuit précédente mais cette nuit-là il entendait clairement les tôles métalliques de l’entrepôt qui bougeaient  avec le vent, il eût du mal à trouver le sommeil mais la fatigue s’en chargea pour lui.

    Le lendemain matin, lorsque tout le monde fut réveillé, ils ouvrirent la grande porte arrière. Jordan redoutais déjà de devoir sortir lorsqu’un vent frais s’engouffra dans l’entrepôt et qu’il vit le givre qu’il y avait au sol. Les deux jeunes hommes sortirent malgré le froid et le vent, le soleil avait peine à réchauffer l’ambiance mais trouver de l’eau leur serait trop utile pour se permettre de retarder les recherches. Jordan déclara à son cousin :
    « Fais-moi penser à essayer de trouver des vêtements chauds si jamais on doit aller jusqu’au village
    -On n’aura peut-être pas besoin d’aller aussi loin pour ça, regarde là-bas il y a une vieille chaumière. »
    Jordan vit en effet la vieille maison qui était entourée de plantes, comme ci la nature cherchait à avaler l’habitation. Jordan demanda :
    « Si on ne trouve pas  de l’eau rapidement, t’es d’accord pour qu’on aille jeter un coup d’œil ?
    -Pas de problème mais on ira manger et nous réchauffer avant
    -Oh que oui ! »
    Ils marchèrent un long moment à travers les champs sans trouver de coin d’eau, pourtant vue la fertilité de l’endroit ce n’est pas ça qui devait manquer. Pendant leur excursion, Jordan vit au loin quelques lapins courir, il en avait presque oublié leur existence depuis tout ce temps. Revoir des animaux sauvages lui faisait un petit choc, il se souvint qu’auparavant son père était un grand chasseur et qu’il avait gagné plusieurs trophées. Jordan n’avait pas oublié d’où venait le fusil qu’il tenait en ce moment dans les mains mais il ne préféra pas tirer sur les lapins au risque d’être entendu et d’être chassé à son tour. Steve déclara que si des animaux vivaient ici  alors il y avait de grandes chances qu’effectivement un coin d’eau se trouvait non loin mais encore fallait-il le trouver. Ils finirent par rentrer pour le midi sans avoir trouvé quoi que ce soit, Mathilde avait décidé de faire de la purée cette fois-ci, histoire de varier les plaisirs. Après le repas, les deux garçons repartirent, il faisait plus chaud qu’au matin mais le temps rester très frais. Après plus d’une heure à marcher, Jordan jeta un nouveau coup d’œil en direction de la vieille chaumière qu’il apercevait sous un autre angle. Il dit à voix haute :
    « Nous sommes idiots…
    -Euh…pourquoi ?
    -Une maison qui se fait recouvrir par les plantes, faut beaucoup d’eau pour les nourrir non ?
    -Ah…t’as raison, on est idiot. »
    Jordan courut vers la vieille chaumière, Steve le suivant de près. Les garçons arrivèrent essoufflés à la chaumière, Jordan fût satisfait de voir un puits près de la maison, il dut se frayer un chemin parmi les buissons, les ronces et l’herbe haute qui avait envahi l’endroit. Malheureusement il remarqua qu’il n’y avait pas de sceau, Steve suggéra d’aller voir à l’intérieur. Une grande partie du mur et du toit s’était effondrée due à un tronc qui avait chuté. Dire que l’intérieur était poussiéreux aurait été optimiste, d’imposantes toiles d’araignée tapissait l’endroit et les plantes s’étaient invités dans les vieilles pièces.  Il n’y avait pas d’étages, et très peu de pièce, la maison en elle-même n’était pas très grande, sûrement une personne qui vivait seule ici. Le plancher craquait de façon inquiétante, celui-ci était pourri et recouvert de mousse par endroits, Jordan indiqua :
    « Évitons de traîner ici, on risquerait de tomber malade avec tout ce qui traîne. »
     Par chance, il vit quelque chose qui leur serait utile, une vieille marmite digne du Moyen-âge trainait près de la cheminée. Steve s’avança pour la récupérer mais passa à travers le plancher d’un coup et tomba dans ce qui semblait être une vieille cave.  Jordan s’inquiétât :
    « Ça va ? »
    Son cousin le rassura :
    « Ça peut aller, j’ai atterri sur un truc dur par contre. »
    Il se redressa en retirant ce qui était sous son dos, lorsqu’il le vit, il hurla et jeta le crâne humain loin de lui. Jordan avait également un sentiment de dégout pour ce qu’il venait de voir, il fallait faire sortir Steve de cette cave rapidement. Jordan s’agenouilla et tendit ses bras vers Steve en lui disant :
    « Viens, je vais te remonter. »
    Steve se releva, sembla hésité un moment regardant devant lui mais finalement attrapa les mains qu’on lui tendit, il put ainsi sortir de la cave. Jordan s’offusqua :
    « Un squelette ?! Je ne préfère même pas savoir ce qui s’est passé
    -Il n’y en avait pas qu’un, j’ai eu le temps de voir, il y en a une dizaine. »
    Steve ne semblait pas plaisanter, Jordan hésita mais s’approcha du trou avec prudence pour mieux observer. Effectivement des dizaines de squelettes, de différentes tailles, allongés à terre,  Il vit un rat se déplacer parmi les quelques os. Jordan proposa à Steve d’éviter de raconter cela aux filles et il accepta. Ils réussirent à prendre la vieille marmite qu’ils accrochèrent à la vieille chaine du puits. Ils purent ainsi remonter de l’eau, Jordan avait peur que celle-ci ne soit pas consommable mais elle paraissait claire, il allait quand même la faire bouillir par sécurité.

    Les deux garçons rentrèrent avec la marmite pleine d’eau qui pesait son poids, mais ils étaient tranquilles pour une semaine avec cela. Ils expliquèrent simplement aux filles qu’il avait trouvé un puits sans plus de détails pour ne pas les inquiéter. Mathilde expliqua qu’avec sa sœur, elles avaient rempli le congélateur avec un maximum de légumes pour les conserver, de plus elle avait amélioré le matelas fait main en ajoutant de l’herbe sèche qu’elles avaient ramassée. Jordan alla rejoindre Mathilde tandis que celle-ci préparait ce qui s’annonçait être une bonne soupe, Jordan renifla la casserole et demanda :
    « Rassure-moi, tu as bien fait bouillir l’eau comme je te l’ai conseillé ?
    -Oui ne t’en fais pas, je ne suis pas totalement idiote
    -Pas totalement hein ? Donc t’avoue l’être un peu quand même…
    -Continue et tu n’auras pas de soupe toi
    -Je plaisante. »
    Mathilde dit alors pensive :
    « De la nourriture et de l’eau facilement récupérable, un endroit calme avec presque aucun risque…j’ai l’impression qu’en fait on s’est fait tuer et qu’on est au paradis. »
    Jordan répondit en lui donnant des bols :
    « Et pourtant il semblerait que nous sommes bien vivants. Mais j’ai peur des jours qui arrivent… »
    Mathilde s’alarme :
    « Pourquoi tu dis ça ?
    -L’hiver, le froid…c’est le premier qu’on va passer sans les parents pour nous aider…déjà quatre mois qu’ils ne sont plus là…
    -On va s’en sortir grâce à toi, j’ai confiance. Et puis pour le froid, rien ne vaut une soupe bien chaude ! Aller viens manger Jordy »
    Jordan sourit à la taquinerie que venait de lui lancer sa sœur et la suivit pour le diner.

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  • Bonjour tout le monde, aujourd'hui un petit truc un peu spécial, voyant que cette semaine je mettais lancé dans un petit récit mais qu'au final j'ai aucune idée de quoi raconter dedans (mon but était juste d'écrire une histoire fantastique et épique mais, j'y arrive pas encore ^^' ), ça m'as donné envie de vous parler de 2 gros projet sur lequel j'avais commencé à bien travaillé dessus et qu'au final j'ai abandonné.

    Le premier se serait appelé
    "Crise Vitale", cela aurait été un petit roman de 5/6 chapitre, orienté humour mais également quelque peu dramatique.
    L'histoire aurait été simple, il s'agissait d'un homme d'une vingtaine d'année qui après avoir fait une crise cardiaque se rends compte qu'il aurait put mourir alors qu'il n'aurait jamais été véritablement heureux et qu'il aurait eu une vie plutôt merdique. Il décide donc de vivre pleinement sa vie comme il l'entends, de ne plus se priver de quoi que ce soit peu importe les conséquences.   Mon inspiration était le début de Breaking Bad mais surtout Very Bad Trip, j'imaginais bien un mec qui disait juste "fuck" au reste du monde histoire de juste profiter comme il le voulait sans se soucier de quoi que ce soit. J'avais donc commencé à écrire les trois premiers chapitres mais je me suis vite rendu compte que je n'arrivai pas à créer de bonne situation comique donc au final ça n'avait que peu d’intérêt et j'ai arrêter.

     

    Le second gros projet se serait appelé "Nomed", là je voyais un roman d'une dizaine de chapitre. L'histoire était celle d'un ange de la mort fraichement envoyé sur terre par sa mère (La Mort elle-même donc). Cette ange de la mort se serait fait passé pour un étudiant lambda en parallèle d'accomplir sa tache de donner la mort à ceux dont l'heure est arrivé. Mon idée la dedans était de parler de (roulement de tambour inutile) la mort. J'avais prévu qu'il y ai différents type de mort (accident, meurtre, fin de vie etc...) et faire débattre le personnage principale et ses amis autour de cela. L'idée de parler de la mort de manière décomplexe me plait, même si la mort c'est pas cool heureusement que ça existe sinon ce serait bien pire (Un monde sans la mort = souffrance éternel vu qu'on continuerait de vieillir à l'infini, rien que ça c'est horrible car c'est pas le seul problème que ça poserait).  Bien sur j'aurai enveloppé toute ces idées sur la mort autour d'une intrigue dont j'avais un bon schéma.
    J'avais donc commencé à faire de gros brouillon pour chaque chapitre, de gros résumé et maintenant j'ai compris que j'aurai jamais du faire ça. Je me sens bien plus à l'aise par le fait d'écrire sans avoir tout prévu de A à Z, sans prévoir ce qui vas se passer dans chaque chapitre. En fait quand on fait cela, on a l'impression d'écrire l'histoire deux fois d’affilée donc c'est plus chiant qu'utile. Donc c'est peut-être un projet sur lequel je retravaillerai par la suite car ça me tient à coeur mais plus de cette manière.

    Enfin voilà, au moins même si ces projets ont été abandonné (pour le moment) au moins ils ne tombent pas dans l'oubli complet ^_^

    Sur ce, à la prochaine sur le blog en espérant que l'inspiration revient au galop o/

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